Veuve depuis peu, Béatrice vit avec son fils et sa mère. Sa rencontre avec Mokhtar, enseignant iranien arrivé clandestinement en Europe, va bouleverser son quotidien et ses convictions. Par amour pour lui, elle va devoir défier les préjugés de son entourage et les lois de son pays.
Fiction où réalité ? Ils sont vivants aborde avec beaucoup d’optimise l’un des sujets le plus tabou de la société actuelle, mettre l’humanité face à ses responsabilités et exiger de lui le droit de vivre dignement est un droit, hélas très peu respecté, voir même bafoué au bénéfice des arguments politiques non fondés et très peu crédibles.
Des bateaux qui débarquent avec à leurs bords des migrants malades, assoiffés, frigorifiés, des femmes enceintes, des enfants à qui les dirigeants politiques refusent l’accès à la vie, ne fait pas rêver, les yachts des milliardaires qui exploits les mêmes migrants en tant que employés, sont au contraire une très jolie carte postale pour le tourisme, au diable l’humanité et le droit de l’homme, tant que le bling bling remplissent les caisses de l’état, l’honneur est sauve !
C’est dans cet esprit que le film souhaite nous entraîner, avec en supplément le racisme. La bouffée d’air frais qui oxygène l’histoire, nous la devons à Béatrice (Marina Foïs), excellente dans son personnage rebelle et tendre à la fois. Avec une performance d’une grande conviction, dont elle seule possède les codes.
Une rencontre bouleversante qui dépoussière les préjugés et ouvre les porte vers une ouverture d’esprits salutaire pour tous, avec brio les protagonistes construisent des ponts reliant bienveillance et sensibilité entre ceux qui financièrement n’ont plus rien, et ceux qui à force de vouloir rentabiliser leurs existences, ont totalement déconnectés de la réalité.
Un excellent long-métrage signé Jérémie Elkaïm disponible sur Ciné + le 29 Juin
Lien de visionnage https://www.canalplus.com/chaines/cineplus
Avec : Marina Foïs, Seear Kohi, Laëtitia Dosch
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h52
Distributeur : Mémento Distribution
Mitra Etemad