2023 s’accompagne de son lot de changements concernant les assurances auto. Entre la hausse de la prime d’assurance et les nouvelles règles d’indemnisations applicables, on peut s’y perdre.
Depuis le 1er janvier 2023, de nouvelles règles sont apparues concernant les assurances auto. Les assureurs sont tenus de les appliquer. De ce fait, vous avez pu observer quelques changements sur votre assurance auto. Une hausse de la tarification est également observée. Cela s’explique par plusieurs facteurs que nous allons vous détailler ci-dessous.
Nouvelles réglementations, hausse des tarifs d’assurance, forfaits d’indemnités réajustés, retrouvez tous les changements en 2023 pour les assurances auto dans cet article.
L’inévitable hausse de la tarification
Sans grande surprise, l’assurance auto a augmenté cette année. La conjoncture économique actuelle n’y est pas pour rien. En effet, on est actuellement dans la période d’après-covid et le télétravail est moins présent. De ce fait, les voitures sont de nouveaux davantage utilisées, ce qui augmente naturellement le taux de vandalisme et d’accident.
Mais il n’y a pas que ça, la guerre en Ukraine et le prix des pièces pour réparer les véhicules font également partie des causes de cette hausse des tarifs. Le prix des réparations automobiles a bondi de 8% en 2023. Qu’est-ce qui explique cela ? Très certaine le contexte géopolitique, mais également les nouvelles technologies disponibles sur les voitures qui coûtent extrêmement cher.
Il y a aussi eu le 22 août 2021 l’entrée en vigueur de la loi Climat et Résilience. Cette dernière a notamment mis fin, dans son article 32, au monopole des constructeurs automobiles sur les pièces de rechange à compter du 1er janvier 2023. Cela se traduit par le fait que, désormais, ce marché qui était très fermé s’ouvre donc aux réparateurs indépendants. La concurrence est donc plus importante désormais, ce qui fait drastiquement augmenter les tarifs des pièces.
Aujourd’hui, de plus en plus de personnes roulent en SUV. Ce type de véhicule nécessite des pièces mécaniques plus chères qu’un plus petit modèle. Les assurances prennent donc en comptes ce genre de paramètre pour fixer leurs nouveaux tarifs. Aujourd’hui, on estime que la prime de l’assurance auto a augmenté de 3 à 5%, parfois même 8%.
L’évolution de la réglementation pour les assurances auto
En 2023, c’est aussi le moment de dire au revoir à la célèbre vignette verte. En place depuis 1986, la vignette d’assurance ne sera désormais plus obligatoire sur les parebrises. Ne soyez donc pas surpris si, à la date de renouvellement de votre contrat vous ne la recevez pas dans votre boîte aux lettres. Désormais, les forces de l’ordre pourront vérifier directement sur un fichier dédié. Les contrôles seront donc très certainement plus fréquents à ce niveau-là ! Alors, attention à bien prendre une assurance pour votre véhicule.
Les forfaits IRSA et IRCA
Ça ne vous dit rien ? Pourtant vous êtes directement concerné. En 2023, la convention IRSA, ou Indemnisation et de Recours entre Sociétés d’Assurance, a progressé de 4,10%. La convention IRSA est un texte permettant d’encadrer et de simplifier les procédures d’indemnisation lors d’un accident de la route.
Cette année, le forfait IRSA s’établit donc à 1776 euros dans le cas où le montant des dommages serait inférieur à 6500 euros. En cas de dommages plus importants, avec un montant supérieur à 6500 euros, le recours à l’indemnisation est réel (c’est-à-dire que l’indemnisation aura lieu sur la base du montant réel des dommages).
La convention IRCA, elle, correspond à l’Indemnisation et de Recours Corporel Automobile permet de faciliter l’indemnisation des victimes. Cette année, le forfait IRCA des assurances a reculé puisqu’il est passé à 1200 euros (contre 1254 euros en 2022, soit une baisse de 4,5%). Cette convention a pour objectif premier d’accélérer le processus d’indemnisation des dommages corporels subis lors d’un accident de la route. L’indemnisation ne couvre, en revanche, que les blessures légères.
Le seuil d’expertise
Dernière information pour 2023, le seuil d’expertise ne change pas. En théorie, si les dommages matériels sont inférieurs à 850 euros, alors l’expertise n’est pas obligatoire. Toutefois, certaines assurances pourront tout de même demander le passage d’un expert dès le premier euro de dommages.
Ce plancher de 850 euros hors taxes reste donc strictement identique à celui de l’année dernière. Au-dessus de celui-ci, l’expertise devient alors obligatoire.
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