Histoire de mes dents. Episode 1

Je vais tenir ce journal de bord très régulièrement, pour faire part de mon expérience. Ces articles ne seront pas forcément structurés, je tiens à la spontanéité et à la régularité. Le mieux est l’ennemi du bien !

I L’appareil dentaire de mes quinze ans

Lorsque j’étais au collège, je voulais avoir des boutons et des bagues pour être « comme tout le monde ». Je n’ai pas eu de boutons (une chance quand même) mais j’ai réussi à avoir un appareil dentaire. Ma mère et moi sommes allées consulter une orthodontiste sur les conseils de notre dentiste. En l’occurence c’était sa femme, et je pense que ça a joué dans sa manière d’insister.

Je me souviens bien du diagnostic de cette orthodontiste :

Vos dents sont presque parfaites mais nous pouvons les rendre parfaites.

Forcément c’est tentant, d’autant que je tenais vraiment à cet appareil dentaire ! Ma mère a accepté. La pression était assez forte et la culpabilité jamais bien loin si jamais elle refusait.

J’ai donc eu des bagues pendant un an, quand j’étais en troisième. J’étais ravie malgré la contrainte. J’ai eu droit à quelques élastiques, mais peu comparé à d’autres.

Ce qui me faisait le plus souffrir, c’était les taquets qui blessaient l’intérieur de ma bouche. Je me revois encore en train d’appliquer des petites boules de cire pour me protéger des meurtrissures.

Oui c’était un peu douloureux quand elle resserrait l’appareil, mais j’aimais ressentir ça : les dents bougeaient et les choses avançaient.

Mon traitement a été écourté car tout s’était aligné plus vite que prévu. J’étais ravie de voir mes dent parfaites (bon j’occulte les plombages sur les molaires ! )

J’ai eu une gouttière à porter la nuit pour garder cela en place. C’était insupportable pour moi car c’était une gouttière unique (pour le haut et le bas). J’avais l’impression d’étouffer et je me réveillais en constatant que je l’avais recrachée. Ce traitement n’a donc pas été suivi avec rigueur car il ne me convenait pas.

De mémoire, six mois après tout était redevenu comme avant !

II Deuxième tentative

Un peu avant mes vingt ans, je me suis dit qu’il était dommage d’avoir les dents exactement comme avant le traitement. J’ai donc recontacté l’orthodontiste. Puisque mon appareillage avait duré moins longtemps que prévu, il me restait des remboursements possibles par la Mutuelle. Elle m’a incitée à en profiter.

Je me suis donc fait poser des bagues à nouveau… mais je l’ai très vite mal vécu. Je n’arrivais plus à sourire, j’étais très gênée. Frustrée aussi de ne plus pouvoir croquer dans une pomme ou dans un sandwich.

Ce que je vivais comme normal à quinze ans ne l’était plus du tout à vingt. 

À cette époque j’avais participé à une élection de Miss (on ne juge pas). Je faisais partie des favorites… mais je n’osais pas sourire avec les dents alors que c’est essentiel pour une Miss. Cela a été un exemple parmi tant d’autres de l’entrave que ça représentait dans ma vie à ce moment-là.

Je suis donc retournée voir l’orthodontiste très peu de temps après pour lui dire que j’abandonnais le projet. J’en ai d’abord parlé à l’assistante qui a déclaré :

Mademoiselle D. n’ose plus sourire.

J’ai senti dans cette manière de le dire beaucoup de dédain.

On m’a donc enlevé tout ça, vite fait mal fait... car j’ai encore la colle de ces taquets sur certaines dents ! Oui je me les brosse parfaitement donc ça n’a jamais été visible.

III La suite

Depuis ce jour, j’ai pu vivre tranquillement avec ces dents pas parfaitement alignées, mais j’ai toujours eu ce défaut en tête. J’y pense tous les jours. Tout simplement parce que je me brosse les dents et que je fais le même constat à chaque fois : c’est dommage.

Suite au prochain épisode : la grande décision.

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