Le Garett-Miller est un fat bike électrique commercialisé par Weebot. J’ai pu le tester durant une semaine sur environ 110 kilomètres, autant sur route que dans des chemins bien moins balisés.
Un mot sur Garrett
Garrett Miller, le créateur du vélo et fondateur de la marque, est un américain qui s’est installé en France à l’âge de 23 ans. Amoureux des grands espaces, c’est en 2015 qu’il a décidé de se lancer dans un projet de vélo électrique, la tendance pour ces deux roues équipés de moteur étant en plein essor. Son idée, c’était de créer un vélo doté d’un tel moteur dans un style de moto américaine. Ainsi est né le Garrett Miller, qui porte donc le nom de son créateur, et qui en est aujourd’hui à sa seconde version.
Côté technique, on retrouve sur le vélo un moteur électrique de 250 Watts, ce qui amène sans difficulté le vélo à la vitesse limite autorisée de 25km/h. Côté autonomie, la batterie peut couvrir une distance de 60 à 70 km, selon le degré d’assistance choisie. On peut en effet choisir entre 5 types différents ; plus le chiffre est élevé, plus le moteur se fait sentir. Après une centaine de kilomètre de test sur les 5 modes différents, il en ressort que :
- Le mode 1 est destiné aux lentes ballades, car il amène le vélo lentement à 15 km/h, pas au-delà ;
- Les modes 2 et 3 permettent de lancer le vélo jusqu’à 20 km/h, ce qui est globalement la bonne vitesse en ville, puisqu’on rapidement stoppé par des feux rouges ;
- Les modes 4 et 5 vous emmènent vite à 25 km/h, ce qui est un bonheur sur les voies sans feux (type voies sur berges à Paris). Il n’y a alors presque plus besoin de pédaler.
Le Garett est un vélo de loisir, c’est-à-dire qu’il n’est pas destiné aux fondus de courses (ou alors en tant que vélo secondaire). Il dispose de 7 vitesses, toutefois avec l’assistance on reste presque tout le temps entre les 5 et 7ème vitesses, et une fois lancé à partir de 20 km/h avec l’assistance, le pédalage n’apporte plus beaucoup de vitesse, c’est surtout le moteur qui prend le relai. En revanche, pour les balades, le Garett est concentré de plaisir, la position d’assise est particulièrement confortable et ses larges roues permettent de l’emmener sur tous les terrains. Je lui ai fait faire une trentaine de kilomètre en sillonnant tous les chemins du bois de Vincennes, il a tenue la route et les sentiers sans sourciller.
La selle du vélo est prévue pour accueillir deux personnes, et ce n’est pas une promesse en l’air. Elle est largement assez longue et confortable pour une longue ballade à deux, tandis que des cale-pieds permettent au passager de poser ses pieds ; il n’y a alors plus qu’à admirer le paysage. En mode deux personnes, les quatrième et cinquième niveau d’assistance sont particulièrement apprécié, car malgré le poids de deux passagers, le vélo atteint sans problème les 25 km/h.
Côté sécurité, les freins à disques font très bien leur travail et la présence d’une suspension avant permet d’absorber efficacement l’inertie lors d’un freinage brusque. Le vélo est également équipé d’un large phare avant et de leds arrières, ainsi que d’un klaxon.
En bonus, le modèle que j’ai enfourché pendant cette semaine dispose d’une gâchette, qui permet (comme un scooter) d’actionner le moteur. Le but étant de pédaler (c’est un vélo, non une moto), je ne l’ai pas utilisée en permanence. Toutefois, pour les démarrages en côte ou lorsqu’il était nécessaire de mettre en coup de boost, la gâchette s’est faite largement appréciée. Notez toutefois que la présence de ce dispositif nécessite d’immatriculer son vélo pour rouler sur les voies et chemins publics.
En résumé, le Garrett est très bon fat-bike pour les amoureux du confort et du style moto. Les performances autant que le style sont au rendez-vous, même si on aimerait bien une palette de vitesses à l’arrière plus développée. Il ravira les vélotafeurs et amateurs de deux-roues qui privilégient la praticité à l’effort.
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A propos de Weebot
Weebot, c’est une société française fondée presque en même temps que le Garett Miller (2014). Ses deux fondateurs se sont donnés pour objectif de devenir un acteur incontournable des nouvelles mobilités, c’est-à-dire les vélos, trottinettes et autres moyens de déplacement à assistance électrique. On trouve sur le site officiel Weebot tout ce que l’homme actif urbain a besoin pour gérer sa problématique des derniers kilomètres :
- Moyens de déplacement : trottinnette, scooter, moto, vélo, hoverboard, etc ; toujours électrique, bien entendu.
- Accessoires de sécurité et de confort : casques, anti-vol, éclairages, protections, etc.
- Et bien entendu un conseil client, pour faire au besoin un petit diagnostic de mobilité et déterminer quels seraient les meilleurs outils pour vous déplacer.
Weebot est un distributeur et un fabricant, c’est-à-dire qu’ils commercialisent autant des marques tierces (comme Garett Miller), que leurs propres créations. On trouve notamment des trottinettes électriques de la maison, mais ça, ce sera pour un prochain test.
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