Voici la suite de mon article d’hier. Merci de vos nombreuses questions.
8 As-tu changé ton alimentation durant la grossesse ?
Je dirais non. J’ai une alimentation équilibrée, je mange de tout mais très peu de viande car l’idée de manger un animal m’a toujours dégoutée. Au début de la grossesse j’ai quand même eu des envies de sucré, moi qui en prends très peu depuis quelques années. J’ai notamment fait une fixation sur le jus d’orange pressées (alors que je n’aime pas en temps normal) et le chocolat blanc et au lait (d’habitude je ne prends que du chocolat noir).
Je prends de plus grosses quantités que d’habitude et je fais attention à passer les fruits et légumes au vinaigre blanc car je ne suis pas immunisée contre la toxoplasmose.
Je me préoccupe peu de mon poids, je me pèse simplement une fois par mois lors de ma visite chez le gynécologue. Je n’ai pas de repas type mais je continue à prendre beaucoup de légumes, légumineuses et céréales. J’essaie de prendre un peu de protéines aussi. Surtout : je ne me prive de rien !
9 Un complément alimentaire à prendre pendant la grossesse pour anticiper la chute de cheveux du post partum ?
J’avais demandé conseil à ce sujet, et on m’avait dit qu’il valait mieux en prendre après car la chute est inéluctable. De toute façon pendant la grossesse très peu de compléments alimentaires sont autorisés.
Je prends du fer (tardyferon) car j’ai un taux de fer au plus bas et de l’acide folique (normalement prescrit avant) que la gynécologue m’a dit de continuer à prendre.
En revanche je peux conseiller un complément alimentaire à l’efficacité redoutable pour lutter contre la chute de cheveux : Anacaps Reactiv de Ducray. J’ai vu les effets au bout de 10 jours !
10 Avais-tu vécu la grossesse de Milan consciemment comme une dernière grossesse ?
Je me disais que c’était une dernière grossesse, car nous voulions 3 enfants. En plus à la fin je n’en pouvais plus et j’avais mal partout. Puis ma brèche lors de la péridurale m’a fait dire que c’était un dernier accouchement. J’ai même écrit un article sur le deuil de la maternité quelques mois après sa naissance. Pour nous c’était vraiment le dernier enfant. Mais depuis quelques mois j’y pensais. Nous avions abordé le sujet avec mon mari et nous étions dit que si un quatrième enfant se présentait, ce serait une bonne surprise. J’avais précisé « enfin si c’est une fille ».
Un bébé surprise s’est présenté, mais c’est un garçon. Quand je l’ai appris ça n’a pas été facile car j’étais sûre que c’était une fille, mais désormais je me suis faite à cette idée.
Et je sais que c’est ma dernière grossesse, tout simplement parce que le temps fait son oeuvre !
11 Est-ce que le fait de passer de 3 à 4 enfants va changer beaucoup de choses ?
En effet d’un point de vue matériel ça va changer. C’est aussi la raison pour laquelle je me mettais une barrière psychologique à l’idée d’avoir 4 enfants : il faut obligatoirement changer de voiture. Nous allons aussi devoir déménager. C’était un projet depuis plusieurs mois, mais ça accélère les choses. Nous sommes dans un appartement que nous adorons, mais il fait 90m2 et il y a 3 chambres : c’est forcément trop juste pour nous tous.
Nous n’allons en revanche pas nous précipiter. S’il faut rester là les premiers mois nous le ferons. Il faut accepter de quitter Vincennes pour avoir plus grand, et nous avons du mal à nous faire à l’idée.
12 T’identifies-tu à ce statut de mère de famille nombreuse ? Appréhendes-tu un changement dans le regard des autres ?
J’ai du mal à réaliser que je vais avoir 4 enfants. Je me souviens de l’appartement où nous étions installés au moment de la naissance de Solal : nos voisins avaient 4 enfants. Je me disais :« Non mais quelle idée ! 4 enfants ! Ça doit être épuisant ». Et finalement j’ai totalement changé depuis peu.
Quand nous avons annoncé cette grossesse aux amis , beaucoup ont dit « Vous êtes fous ! » et je les comprends car j’ai longtemps eu cette idée.
Je n’appréhende pas le regard des autres. J’ai vu que j’arrivais à gérer 4 enfants car le mercredi j’allais chercher Solal et son ami Sandro au jujitsu. Ensuite nous allions tous ensemble chez Picard et se statut – usurpé – de mère de 4 enfants me plaisait bien.
13 As-tu continué la course à pied ?
Pour les autres grossesses j’ai tout de suite arrêté de courir dès que j’ai appris ma grossesse. Là c’était différent : j’ai demandé à ma généraliste et à ma gynécologue qui m’ont annoncé que je pouvais continuer tant que je n’avais pas de douleurs.
J’ai donc continué jusqu’à mes 3 mois de grossesse. Je courais pendant une heure, une fois par semaine, toujours accompagnée de mon mari. J’ai arrêté quand mon ventre a commencé à être trop lourd. De plus le confinement avait commencé et je n’avais vraiment plus envie d’aller courir seule.
14 As-tu fait un sport spécifique ?
Quand j’ai arrêté la course à pied, j’ai aussi dû arrêter de marcher à cause du confinement. Pour moi qui marchais environ 10 kilomètres par jour, ça a été compliqué.
Je me suis donc tournée vers le sport. J’ai continué les cours sur Gym Direct, en m’orientant vers les exercices de fessiers et de cuisses.
J’ai tenté les directs de Sissy MUA sur Instagram, mais c’était trop intense pour moi.
En revanche j’apprécie tout particulièrement les cours proposés en direct par Barreshape : inspirés de la danse classique, ils permettent de faire travailler tout le corps avec grâce.
J’ai aussi fait de du yoga grâce aux cours proposés sur le site de ELLE.fr.
15 Portes-tu encore du vernis ? Fais-tu encore des balayages ? Et niveau maquillage ?
Oui je porte toujours du vernis, c’est une coquetterie à laquelle je tiens beaucoup. Mais je me suis tournée vers des vernis plus naturels : Avril et Kure Bazar.
Mes cheveux ont tendance à foncer quand je suis enceinte. Je continue à aller chez la coiffeuse pour mon balayage : elle ne touche pas le cuir chevelu en appliquant le produit. Je fais un balayage tous les 4 ou 5 mois, donc j’en ferai deux maximum durant ma grossesse.
Niveau maquillage je n’ai rien changé !
16 Quels sont tes conseils pour éviter les vergetures
Pour chaque grossesse, j’ai appliqué dès le 4e mois de la crème anti-vergetures sur le ventre et les hanches, et encore plus tôt sur la poitrine qui prend beaucoup d’ampleur dès le début.
J’aime beaucoup l’huile Weleda mais ça reste gras par définition.
Actuellement j’applique l’huile anti-vergetures Uriage le soir,
et la crème anti-vergertures Clarins que j’aime beaucoup. Elle est sans parfum, sans ingrédients toxiques et d’une texture parfaite : ni grasse ni collante.
Pour le corps j’ai eu un énorme coup de coeur pour la crème nourrissante délassante Saeve qui m’incite à (enfin) hydrater mon corps. Son odeur de rhubarbe est littéralement envoûtante et la texture exemplaire : elle nourrit intensément les peaux très sèches, sans être grasse.
17 Comment gères-tu la fatigue et peut-être la mélancolie qui peut survenir lors d’une grossesse ?
Pour la fatigue j’ai appris à me poser davantage : dès que j’en ressens je m’allonge sur le canapé. Ce n’est pas du tout mon style en temps normal et je ne reste jamais allongée bien longtemps. Mais je ne veux surtout pas repousser mes limites et être ensuite immobilisée comme ça arrive à beaucoup de femmes.
Le fer m’a permis de retrouver davantage d’énergie, et le magnésium peut être d’une grande aide également. Ce dernier agit aussi sur la nervosité.
Concernant la mélancolie : j’ai un penchant naturel pour la tristesse et la mélancolie. Mais la grossesse est pour moi un état de grâce où je mets un temps de côté mes pensées mortifères. Autant dire que je savoure ! Donc pas de mélancolie de mon côté. Néanmoins je conseillerais de ne pas hésiter à consulter un psychologue durant cette période – ou après.
J’espère que cet article vous a plu. Je réalise que j’adore aborder ce sujet, j’en écrirai d’autres.
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