Sur Instagram je vous ai suggéré de me poser des questions au sujet de ma grossesse. Je suis actuellement au 6e mois (oui déjà ! )

Voici les réponses aux quelques questions qui m’ont été posées. Je pourrai aussi faire un bilan par trimestre si ça vous intéresse bien sûr. C’est forcément personnel mais tout ce qui est personnel touche à l’universel.

1 Comment abordes-tu cette nouvelle grossesse ?

Je l’aborde avec sérénité, comme pour mes deux grossesses précédentes. Pour la toute première grossesse, celle de Solal, c’était différent car le fait de devenir maman était un gros chamboulement émotionnel, je me posais 1000 questions.

Il y a une différence actuellement : c’est une grossesse surprise que nous avons accueillie avec joie, et un peu d’appréhension bien sûr car il y a tout une logistique à mettre en place pour 4 enfants. Je la savoure pleinement. Je me connais bien enceinte, et pour la première fois j’ai fait du sport (adapté) presque tous les jours.

2 Comment envisages-tu l’accouchement ?

Crédit dessin : les kopines

Pour la première fois j’aimerais tenter l’accouchement sans péridurale. Je n’en avais jamais émis le souhait avant. Je me disais « puisqu’elle existe pourquoi la refuser ? » Mais j’ai été très échaudée (pour ne pas dire traumatisée) par une péridurale ratée qui m’a provoqué une brèche dans la dure-mère.

Les femmes qui n’ont pas de péridurale sont en forme très rapidement après l’accouchement, et cela me séduit.

Je vais me renseigner sur la question. Je fais du yoga et de la méditation depuis longtemps, je pense que j’ai un profil adapté.

Si vous avez des idées de lecture à ce sujet, je suis preneuse.

3 Comment gérer maternité et travail ?

Finalement ce confinement m’a été plutôt bénéfique. J’ai un utérus contractile : les trajets et les longues journées de cours me provoquaient à chaque fois des contractions. Le fait de ne pas me rendre au collège m’a été salutaire et c’est la première fois que j’ai aussi peu de contractions.

Concernant le travail que je fournis aux élèves : je le rédige quand j’ai un moment de libre, pendant la sieste de Milan ou le week-end par exemple. Ca ne me prend pas trop de temps et j’avance même plus vite qu’en classe car je n’ai pas besoin de faire de discipline ou de gérer le quotidien. En revanche je n’ai pas fait de cours sous forme de classe virtuelle car je ne suis pas à l’aise dans cet exercice.

4 Restes-tu sur la lignée d’un prénom avec une référence littéraire ?

Le prénom a été trouvé le jour où nous avons appris le sexe du bébé (un garçon). Etrangement nous trouvons très facilement des prénoms pour les garçons. Cette fois-ci c’est une référence culturelle mais pas littéraire.

5 As-tu eu des maux de grossesse ?

J’ai de la chance : je n’ai jamais eu de nausées ou de vomissements. Sachant que je suis émétophobe, si j’avais vomi pendant plusieurs semaines comme cela arrive à certaines femmes, je suis que je n’aurais pas eu autant de grossesses. Seuls certains aliments me dégoûtaient un peu (le café) mais rien de plus !

J’ai ressenti un peu de fatigue au début, mais rien d’handicapant. Bref je suis chanceuse de ce point de vue-là. Et surtout tellement heureuse d’être enceinte que j’occulte vite les petits maux.

6 As-tu déjà fait des achats pour l’arrivée du futur bébé ?

Je n’ai fait aucun achat, mais c’était déjà comme ça pour mes grossesses précédentes, un peu par superstition ou du moins par prudence. J’attends que la grossesse soit très avancée pour m’y mettre. Avant je pouvais réutiliser les affaires des autres enfants. Mais comme nous pensions vraiment nous arrêter à trois enfants, nous n’avons plus rien : même pas un petit body !

Donc il faudra racheter des vêtements, et je pense privilégier la seconde main pour les premiers mois car ça passe très vite. Il faudra aussi racheter un tapis d’éveil et des jouets pour la petite enfance.

Pour le lit nous allons pouvoir utiliser celui de Milan, il me reste le transat, le lit parapluie et la chaise haute : donc ça va.

7 Comment vis-tu cette grossesse dans le contexte du Covid-19 ?

Je n’ai pas peur mais je suis prudente. C’est mon mari qui est allé faire les courses à chaque fois durant le confinement. Je suis très peu sortie et j’ai couvé tranquillement. Je dois dire que cette situation me convient très bien.

J’ai eu la chance de pouvoir faire la première échographie avant le confinement, mon mari était à mes côtés. Mais j’ai fait la deuxième échographie (la plus importante à mes yeux) seule et c’était un peu étrange. J’espère simplement qu’en septembre la situation sera meilleure et que mon mari sera à mes côtés à la maternité.

J’espère que cet article vous a plu, je vous dis à demain pour la suite : il y a encore 8 questions auxquelles j’ai répondu. Si vous en avez d’autres n’hésitez pas, je les ajouterai.

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