« La Fourrière, c’est nulle part. » C’est là, pourtant, dans ce hameau de 3 maisons, que vit le narrateur… un gamin, entouré de sa famille, de son pote Jonas, de la grosse conne. L’été, le temps des vacances, l’été des charognes. Car ici, la montagne n’est pas idyllique comme dans Belle et Sébastien. De toute façon, Belle, on l’aurait caillassée depuis longtemps. On est plutôt dans Heidi au pays de rednecks. C’est ça, l’été de ce gamin, ça et les carcasses…De bagnoles, mais aussi d’animaux. Partout des cadavres de moutons, de porcs, de chevaux, de chiens…Partout les asticots, même dans les repas Un été pourri, au sens littéral du terme. Et pourtant, on s’accroche au destin de ce gamin , on le suit, on le regarde grandir, comme dans tout bon roman initiatique, d’apprentissage….
Le style de Simon Johannin est vif, proche de l’oralité….et poétique, souvent. Ce court roman emmène le personnage tout l’été, jusqu’à la rentrée … et puis, la vie, quoi !
Puissant !
Simon Johannin, L’Été des charognes, Éditons Allia
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Une publication partagée par Simon Johannin (@simonjohannin) le 16 Août 2018 à 1 :43 PDT