Il y a quelques mois, je suis allée fouiller dans la bibliothèque de ma maman à la recherche d’un nouveau livre. C’est alors que je suis tombé sur ce bouquin, dont j’avais déjà entendu parler lorsque j’étais ado : « J’ai commencé par un joint » de Helène. Ce bouquin m’a pris aux tripes. Je l’ai lu assez rapidement, et facilement. Pour tout vous dire, je l’ai lu à la plage (oui, ça date déjà de quelques mois).
Hélène a 12 ans, c’est une jeune fille comme beaucoup d’autres, sensible et angoissée par le monde des adultes. Un soir elle allume son premier joint. Elle ignore encore qu’elle va être entraînée dans une spirale qui la mènera à l’héroïne. Personne ne s’en rend compte, ni sa famille ni ses professeurs. Chaque jour est une course effrénée après cette drogue mortelle. Hélène ne s’en sort qu’à l’âge de 18 ans, après six années gâchées qui ont failli lui coûter la vie.
Dans ce bouquin, on oubli rapidement qu’Hélène a seulement 12 ans. Je le redécouvre en rédigeant cet article. Elle en a 13 lorsqu’elle fait sa première fugue, évite son premier viol, elle en a 16 lorsqu’elle rencontre la mort et 17 lorsqu’elle frôle le pire, le pire du pire. Ce bouquin est une claque dans la gueule lorsqu’en 2018, la drogue est encore plus facile d’accès qu’il y a 10 ans lorsque ce livre est sortir ou dans les années 80, lorsque Hélène était jeune. Une belle lecture quoi qu’un peu triste, mais qui, vous le savez sûrement déjà, se termine bien.