Il y a un an, en triant mes tiroirs, j’étais effarée de la quantité de vernis accumulée depuis mon adolescence. Pas moins d’une cinquantaine de vernis, entre ceux achetés, ceux offerts ou ceux reçu par le blog. Le plus triste, c’est que j’en utilisais seulement 2. Un bordeaux en hiver et un corail en été. À ce moment-là, j’ai décidé d’en offrir une bonne 30 aine à ma petite cousine qui devenais alors la plus heureuse des petites filles. J’avais gardé pour moi mes vernis chouchous : Essie et Mavala. Des vernis dont la tenue est plutôt correcte. Sauf que ces vernis, je ne les ai même pas porté. Depuis un an maintenant, je n’ai sorti qu’un seul flacon de vernis, mon chouchou corail, pour me vernir les pieds avant de décoller pour la Martinique.
L’origine de cette démarche était de désencombrer mes placards, mais rapidement, je me suis demandé où était l’intérêt d’en reporter un jour. J’avais en tête l’article de Manon Lecor dans lequel elle nous explique pourquoi elle arrêtée de porter du vernis à ongles. Je me retrouvais dans sa réflexion : « Pourquoi appliquer des produits sur notre corps pour se rendre belle, mais qui sont au final toxiques ?«
Reprenons les faits. Pour faire un beau produit, de qualité, et qui rapporte un max de pognon à la société qui le créé, un vernis à ongles doivent avoir plusieurs propriétés : tenir longtemps, être brillants et faciles à étaler.
Pour cela, les fabricants utilisent plusieurs types de substances :
- pour produire un film sur l’ongle, un agent filmogène, le plus souvent de la nitrocellulose, inflammable.
- des résines qui donnent le brillant et l’adhérence.
- des plastifiants pour rendre la matière flexible.
- pour la couleur, des pigments minéraux ou organiques et des nacres naturelles ou synthétiques ;
- pour étaler le vernis, un agent rhéologique qui le fige dès l’instant où il est posé sur l’ongle.
- des solvants pour faciliter l’application du vernis.
Dans la plupart des vernis à ongles, on retrouve des substances dangereuses. C’est par exemple le cas du formaldéhyde, un durcisseur qui fait partie des perturbateurs endocriniens et classés comme « produits cancérigènes« .
Bref, tous un tas de noms chelou, qui donne froid dans le dos. Pour faire simple, nous mettons sur nos ongles l’équivalent de produits fait pour peindre des carrosseries de voitures. Est-ce que, pour se rendre plus belle, cela vaut vraiment le coût ? Je ne crois pas.
Après, c’est sur, on peut toujours se vernis les ongles avec de la betterave, mais ça n’a pas le même rendu. On peut également se tourner vers les marques green, Cruelty Free si possible, mais pour ma part, ne plus en porter du tout me comble de bonheur. J’ai cependant gardé bien au chaud un seul vernis, mon corail adoré. Reste encore à voir si l’envie de l’étaler sur mes ongles me reprendra, j’en doute, mais nous ne sommes pas à l’abri d’un prochain voyage au soleil, pied nu, couleur corail.
Source : consoglobe.com