Mode, ciné, art, culture : mes trouvailles de la semaine #131

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Après être aller faire un tour à la très médiatisée rétrospective de David Hockney (géniale mais bondée), ne manquer pas de faire un tour à côté, voir la magnifique expo consacrée à l’oeuvre du photographe américain Walker Evans. Avec de sublimes clichés en noir et blanc, Evans retrace les vies et paysages de l’Amérique profonde des années soixante, loin, bien loin de tout bling bling hollywoodien. Un regard acéré et une esthétique d’une pure beauté. Le billet est combiné avec celui de Hockney, alors aucune raison de se priver !

Pop sensuelle et dynamique aux réminiscences 80’s, Charline Mignot alias Vendredi sur Mer, distille son univers depuis deux ans dans de petits festivals indés et autres événements intimistes et branchés. On la retrouvera notamment mercredi 20 septembre à l’inauguration de la boutique de la marque de maroquinerie Louvreuse. On s’y voit ?

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Des fois, lorsque l’on pose son regard sur le travail, l’oeuvre de quelqu’un, on sait d’avance que cette personne ira loin, et que son travail n’est pas vain. C’est exactement ce que j’ai ressenti en découvrant parmi les sélectionnés au prix de l’Adam, le travail de Marine Serre, qui, bien sûr, est devenue lauréate. Sa collection propose un vestiaire arabisant sportswear, dans un mélange détonnant qui s’affranchit de tout préjugé. Osé !

Les proies est un film de Sofia Coppola, sorti en 2017.

Dans un pensionnat pour jeunes filles de Virginie, en pleine guerre de Secession, un soldat déserteur de l’Union est retrouvé blessé dans le jardin, par une des pensionnaires. Composé uniquement de cinq élèves, d’une institutrice et de Miss Martha, la directrice, le pensionnat recueille le soldat et le soigne. L’arrivé d’un homme dans cet univers exclusivement féminin va faire naître tensions et émois.

Atmosphère moite et charme victorien, on retient surtout de ce dernier Coppola une esthétique plus que maîtrisée et des plans cadrés au millimètre près. Scénario intriguant et dénouement inattendu, le film tient bien la route et nous montre une fois de plus la maîtrise de dame Coppola quand il s’agit de filmer l’ennui des jeunes filles en émois.