UN AVION PAS COMME LES AUTRES

Traverser l'aéroport sur un chariot, courir contre le montre pour ne pas louper son vol, embarquer, se tenir la main pendant le décollage, les moments mémorables que l'on vit dans un aéroport sont finalement les premiers souvenirs que l'on garde d'un voyage. C'est en partant de ce constat que la start-up Cheerz -spécialiste de l'impression de photographies - a lancé le jeu concours #Mypiconaplane (ma photo sur un avion) fin 2016. Le but : floquer un avion avec 18 photos d'internautes qui se sont pris en photo en « faisant les avions » sur les réseaux sociaux. C'est en s'associant avec la compgnie aérienne Transavia que Cheerz a pu concrétiser ce beau projet !

L'aboutissement, c'est bien sûr de voir cet avion s'envoler ! Depuis février dernier, l'unique avion Cheerz x Transavia traverse aléatoirement toute l'Europe au départ d'Orly ! Impossible donc de savoir si ce sera votre vol ou le prochain. D'où l'intérêt d'avoir sollicité une poignée de blogueurs pour montrer l'avion au plus grand nombre ! C'est donc dans le cadre de ce partenariat que j'ai pu découvrir de mes propres yeux l'aboutissement de cette opération audacieuse. Lorsque je suis arrivé devant l'avion, j'ai rapidement compris qu'il y avait bien plus que dix-huit photos sur un avion car cet avion incarne quelque part la force de l'ambition. Qu'une start-up réalise un projet de cette envergure montre concrètement qu'il faut toujours croire en ses idées, même en celles qui paraissent folles ou irréalisables.

UN VOL POUR LISBONNE

C'est donc à bord de ce « coucou photogénique » que j'ai pris la direction de Lisbonne, où je n'étais pas allé depuis des années et que j'ai donc pris plaisir à redécouvrir le temps d'un week-end. J'ai posé mes bagages près du quartier Alfama pour être au cœur du vieux Lisbonne et me déplacer facilement (il faisait tellement chaud que je n'avais pas le courage d'affronter les transports). En quelques minutes j'ai pu traverser les « praças » iconiques de la ville, Da Comércio, Rossio et Dom Pedro IV mais aussi monter dans l'historique ascenseur de Santa Justa dans le style Eiffel (prix : 5,15€). Le soir, on s'est éloignés de l'effervescence de la vieille ville car à cette période de l'année les « touristes à discothèques » sont malheureusement omniprésents. Ambiance diamétralement différente dans le quartier Libertade, chez O Japonés, le restaurant japonais du Ritz de Lisbonne. En terrasse, on a pu profiter de la fraicheur de cette cuisine dont on aura l'occasion de reparler dans un prochain article illustré.




Le second jour, j'ai absolument tenu à entrer dans le Monasterio dos Jeronimos, chose que je n'avais jamais faite et qui me tenait vraiment à cœur. C'est pour moi le plus beau site de la ville. Pour ceux qui ne connaitraient, ils s'agit d'un ancien monastère, entièrement réalisé en pierre de taille et sculpté à la main. Le niveau de détail est époustouflant et ce monument lisboète est d'ailleurs reconnu comme étant l'une des plus belles œuvres de travail manuel au monde (10€ tp/ 5€ tr). Pour le visiter il faut s'éloigner considérablement, c'est comme ça que j'ai rencontré une jeune française pilote de tuk tuk ! Bref, c'est aussi à quelques pas du monastère qu'il y la mythique Pasteria de Belem qui est censée fabriquer les meilleures Pasteis de nata. Petite astuce : mieux vaut s'asseoir dans le salon de thé, l'attente est moins longue. En restant dans les environs et pour changer des visites classiques, il y a des petites galeries d'art dans le centre culture de Bélem en face du monastère. Au dernier étage il y a un rooftop bar avec vue sur le Tage où se retrouvent des lisboètes pour travailler ou bouquiner. Super sympa. 



Avant de retourner dans le centre, j'ai visité le Museo de Arte Antiga qui abrite une collection permanente magnifique (notamment une œuvre de Jérôme Bosh) mais également un jardin avec un café-terrasse tout aussi magnifique. Le soir j'ai dîné façon tapas végétarienne chez Povo où il y avait un concert de Fado, ces chansons mélancoliques propres au Portugal. Assez touristique sur le principe mais ce serait dommage de s'en priver d'autant plus que le lieu est très joli :-)


Mon vol de retour était assez tard dans la journée donc j'ai consacré le temps qu'il me restait à la découverte du nouveau quartier de Lisbonne, créé à l'occasion de l'exposition universelle de 1998. L'architecture contemporain est vraiment très intéressante à commencer par la gare Oriente qui est littéralement stupéfiante. Conceptualisé sur le thème de l'eau, on retrouve dans ce quartier un jardin d'eau avec des fontaines, des bassins et chemins de rochers. Je n'ai pas résisté à entrer dans l'aquarium qui recrée l'écosystème des 4 océans du globe avec un scénographie assez efficace. Le hard a fait que l'aquarium accueillait une exposition temporaire de Takashi Amano, photoraphe de la nature qui a recréé un aquarium sur le même principe qu'un jardin japonais. De la pure poésie.



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