12 choses que j’aurais aimé savoir sur la grossesse

Souvenez-vous de ce jour où vous vous êtes dit :

Je n’aurai pas d’enfants, l’accouchement ça fait trop mal. 

Plus jeune c’est ce que je pensais car j’entendais tellement de femmes parler de l’accouchement comme de la pire douleur d’une vie, que je préférais l’éviter. Mais un jour le désir d’enfant survient et il est plus fort que ces craintes. On raisonne différemment :

Après tout si tant de femmes accouchent et ont plusieurs enfants, c’est que ce n’est pas insurmontable. « 20-femmeenceinte-lineseverinsen

En vous questionnant sur les nouveaux thèmes que je pourrais aborder pour mon blog, dans le souci constant de le faire évoluer et de ne pas vous ennuyer (et moi non plus au passage) plusieurs lectrices m’ont suggéré de parler de la grossesse.

C’est ce que je fais aujourd’hui, en vous dévoilant tout ce que j’aurais aimé savoir. N’hésitez pas à enrichir cette liste en m’écrivant quelles sont vos craintes si vous n’avez pas d’enfants, ou ce qui vous a surprises lors de votre grossesse.

1 Tout le monde s’en mêlehumour6

C’est incroyable à quel point la grossesse rend les gens loquaces ! Tout le monde va de son petit conseil, de son récit d’expérience, de son analyse… Lors de ma première grossesse j’étais un peu submergée par ce flot d’informations, j’essayais de gérer tout cela en me disant que ces personnes s’y connaissaient focément mieux que moi, jusqu’au jour où un médecin m’a dit  » Je n’ai qu’un seul conseil à vous donner : n’en écoutez aucun « .

Je me suis sentie libérée de ce fardeau de propos que l’on m’imposait, j’ai fini par acquiescer à toutes celles – et tous ceux – qui voulaient donner leur avis, en me disant que je n’écouterai que les gens que j’avais choisi d’écouter, et surtout mon intuition !

2. Où sont passées la pudeur et l’intimité ?e0867e3405075a609518f1aedf6d2e27

On entend parler de col, de périnée (et j’en passe ! )… c’est une fois de plus l’occasion pour chaque femme que l’on croise de parler du sien. Cela ne me dérange pas d’en parler avec les gens dont je suis très proche et avec ma famille. Mais je ne me vois pas vous donner sur le blog – ou pire, sur Instagram – des nouvelles de mon col.

De même les visites avec le gynécologue ou la sage-femme vont vous obliger à mettre votre pudeur de côté. Mais cette situation m’a beaucoup moins dérangée car il s’agit de leur métier.

3. On perd la mémoire

Il est difficile de se concentrer quand on est enceinte, surtout au début quand nous sommes en train d’assimiler la nouvelle de ce beau bouleversement. Même quand vous avez une mémoire très vaillante, que vous maîtrisez tout en temps normal, vous constatez que vous oubliez beaucoup de choses : un rendez-vous, vos clés… Mais vous êtes dans une telle bulle que rien ne vous atteint.

4. Une solidarité s’instaure364a8ae14820c612c0b970aa94a6153e

Une solidarité et une complicité entre femmes enceintes s’instaurent. Vous parvenez à vous comprendre sans même avoir parlé car vous êtes en train de vivre la même période unique. Et mêmes les plus réservées – dont je fais partie – se mettent à exprimer leur ressenti, leurs craintes, leurs questionnements…

5. On trinque à l’eau pétillantehumour3

Il m’est déjà arrivé de me demander si je n’étais pas alcoolique tant l’envie de lever une coupe de champagne – et de la boire – m’a taraudée quelques fois. Il faut dire qu’on a envie nous aussi de trinquer quand nous apprenons la bonne nouvelle à nos proches, ou quand nous fêtons un anniversaire. Mais je vous rassure, cette frustration s’oublie vite quand on ressent les mouvements du bébé et quand on l’imagine en train de se développer. Donc : non je ne suis pas alcoolique 😀 Sinon j’aurais eu du mal à tenir 3 fois 9 mois sans alcool. Et oui, j’ai déjà bu quelques gorgées « histoire de » mais j’ai vite abandonné car c’est encore plus frustrant que de ne rien boire, et la culpabilité arrive bien vite.

6. On connaît l’ambivalence85d1f285186767861a6045bf27d9ae3c

Les sentiments se mêlent et s’opposent : on connaît la joie de sentir un bébé grandir  et la crainte de tout : une fausse couche, un accouchement prématuré, des anomalies, des maladies…

On a envie de sourire, de rire, mais on pleure devant une publicité Ikea.

On veut être sereine pour que le bébé se développe dans un climat apaisant, mais on s’énerve TRES facilement.

7. L’envie d’en parler

On a envie de parler de ces mois uniques, mais aussi la peur de gêner. Certaines femmes sont en effet réfractaires à ce sujet car ça ne les intéresse pas et d’autres ont des difficultés à avoir des enfants, connu le deuil périnatal… Il m’est toujours très difficile d’aborder le sujet sans penser à elles.

8. Des questions sans cesse

On se pose des centaines de questions. La tentation est grande de se rendre sur Internet pour y trouver des réponses, mais on tombe invariablement sur des forums où des stupidités et des conseils dangereux fleurissent ! J’arrivais donc à mon rendez-vous mensuel chez le gynécologue avec toute une liste de questions, et je continue même si j’en ai beaucoup moins.

9 On s’approprie un autre corpsb83cdd0094b2044c10535a3f8189d3df

Le corps change constamment au long de la grossesse. Au début nous sommes ravies de voir cette poitrine plantureuse au dessus d’un ventre encore plat. Mais rapidement elle devient trop lourde… et le ventre la rattrape. La cellulite fait son apparition même sur les femmes qui y sont peu sujettes. Des douleurs encore inconnues surviennent : sciatique, maux de dos…

A la fin on se sent vraiment lourde, quoi qu’il arrive. Impossible de lasser ses chaussures, difficile de se lever quand on est allongée…

10. On a hâte mais on a peur32a3dbafcc64112b6647b75779ab3a16

Même quand la grossesse se passe au mieux et que les futures mamans parviennent à faire abstraction des petits maux qui lui sont inhérents, à la fin nous avons hâte d’accoucher ! Ca parait étrange mais la nature est bien faite. En même temps la peur est là c’est indéniable, surtout pour un premier accouchement puisqu’on a imaginé 1000 fois l’accouchement qui – quoi qu’il en soit – ne se déroulera jamais comme vous l’avez imaginé.

11. L’après est difficile054b4956b99c9ba6cb33cef06db4be40

Après l’accouchement nous avons des surprises cauchemardesques auxquelles je ne m’attendais pas : des saignements abondants qui nécessitent des  » serviettes hygiéniques  » qui ressemblent à des couches, le ventre est mou et flasque, à l’image du reste du corps. La chute d’hormones et la fatigue rendent tout compliqué. Je ne vous cache pas que c’est ce que j’appréhende le plus.

Nous n’avons plus le temps de rien et sommes pleinement occupées par le bébé, mais cela ne semble pas être compris par tout le monde…

maman qui donne le biberon à son bébémaman qui donne le biberon à son bébé

12. On oublie9b5c29339348dd950b376693c16c11c7

Toutes les femmes qui ont accouché vous le disent :  » La douleur on l’oublie… et on a envie de recommencer «  Oui même les femmes que vous voyez insulter leur conjoint dans l’émission BabyBoom en leur disant que tout cela c’est de leur faute ! Il faut aussi savoir que la perception de la douleur est très différente d’une femme à l’autre. Plus on arrive sereine (plus facile à dire qu’à faire) mieux c’est. De mon côté j’ai eu une péridurale les deux fois, je ne peux pas vous dire que je n’ai rien ressenti, mais j’ai bien plus souffert lors d’un abcès dentaire que lors de mes accouchements.

J’attends vos réactions 🙂

Voir aussi:

Lundi confidence !Les 5 ans du blog !What's in... my bag

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