Mes astuces d’écolo débutante

Publié le 13 janvier 2017 par Aklanoa @Aklanoa

Oulala, ce que je n’aime pas ce titre… Loin de moi l’envie de me coller l’étiquette d’écolo, mais mine rien rien, il résume bien cet article. Celles qui me suivent régulièrement l’ont surement remarquées, je suis en pleine remise en question sur ma façon de consommer. Soyons franc, notre génération consomme énormément ! Maquillage, céréale, boisson énergisante… Le marketing est partout, et il est vraiment doué. La preuve en est, je suis responsable marketing pour une marque connue. J’ai bien conscience que mes produits ne sont pas bons pour notre planète, qu’elle dévalue l’humain et l’animal, mais rien à faire, quand mon groupe sort une belle pub, même si je connais les ficelles du métier, je saute dedans à pied joint. Puis l’élection de Trump, les reportages de Di Caprio, Melanie Laurent et avoir des jonquilles pleins mon jardin en février 2016… j‘ai trouvé cela plutôt alarmant. Mon copain aussi. Alors avec notre toute petite connaissance du sujet, nous avons mis en place quelques pratiques, pour apporter notre petit grain de sable qui, dans tous les cas, n’apportera que du bien à la planète.

  • Boycotter l’huile de palme.

Déforestation, pollution, extinction animale, dégâts sur la santé… sont autant de problèmes liés à l’huile de palme. Consommer des produits à base de cette huile végétale (dont l’incontournable Nutella) provoque un effet boule de neige pas franchement jolie sur l’environnement. Afin d’éviter tout cela, à la maison, nous boycottons désormais le Nutella dont raffolait tellement Mathieu (l’équivalence de chez Jardin Bio est vraiment délicieuse) et plus largement, la maque Ferrero.

  • Utiliser uniquement du maquillage non testé sur les animaux

Mieux consommer, ce n’est pas uniquement pour la planète, mais aussi pour les animaux. Comme je l’expliquais dans cet article, mon cerveau à fait un blocage sur le fait que certaine marque estiment qu’il faut maquiller un pauvre petit beagle avant de mettre un rouge à lèvres dans les rayons de Sephora Pour un même produit et de même qualité, j’opte pour le Cruelty Free.

  • Dire adieu à l’eau en bouteille.

Plus d’eau en bouteille = moins de plastique. Visuellement, j’image que mon eau est entourée dans un film de pétole et c’est ce qui me gêne le plus. Depuis que nous avons aménagé ensemble avec Mathieu, nous avons dû acheter 2 bouteilles d’eau en 1an et demi. Je vis en Bretagne, une région connue pour épandre beaucoup d’azote sur ses terres agricoles. Malgré cela, l’eau n’est pas de mauvaise qualité à en croire les rapports de l’ARS même si gustativement, on remarque bien que les jours ne se ressemble pas tous.

  • Favoriser les produits Bio

Une personne qui souhaite mieux consommer se pause obligatoirement la question du bio. Consommer bio signifie forcément avoir une note de course qui augmente, un peu. Je favorise alors certain produits tel que les fruits et légumes, les pâtes et le riz ainsi que certaines conserves. Enfin n’oubliez pas que consommer bio peu sauver des vies. C’est fou dit comme ça, mais il faut savoir que les agriculteurs passent leurs journées à manipuler des pesticides et certain soufrent de maladie tel que la Parkinson ou l’infertilité. L’agriculture bio éviterait tout cela mais si le consommateur n’y montre pas son intérêt, alors l’économie ne suit pas et l’agriculteur continuera de nourrir sa famille en vendantce qui s’achète le plus : la bouffe sous OGM et pesticides.

  • Remplacer les sopalins et les serviettes en papier

Forcément, consommer responsable passe par la réduction des déchets. Un geste simple est de remplacer le sopalin par des chiffons en microfibre et une éponge ainsi que les serviettes en papier par de vraie serviettes en tissues (en plus, ça épate lorsqu’on reçoit des personnes à diner).

  • Consommer de saison

C’est un souhait de mon chéri que j’approuve à 100% mais que j’avoue avoir du mal à tenir.. En ce moment par exemple, nous sommes censés ne plus trouver de tomates en supermarché puisqu’elles ne sont plus de saisons depuis le mois de septembre. Hors j‘adore ça et j’ai tendance à en acheter toute l’année. Consommer de saison est un petit pas, mais il ne faut pas perdre d’esprit que changer la planète passe par notre carte de crédit.

  • Trier ses déchets

Cela peut sembler logique pour beaucoup d’entre nous, mais lorsqu’on se penche un peu sur le sujet, on se rend rapidement compte des lacunes de chacun. Pour avoir toutes les infos, rendez-vous sur les sites de vos mairies et agglomérations. Vous pourriez peut-être être surpris.