Pour cette édition, le Tranoï m'a choisi pour faire partie du duo de blogueurs, chargé de vous faire découvrir quelques nouveautés de ce mythique salon. Convaincu que la mode ne se limite pas au textile, la direction du Tranoï a décidé de développer ses événements en invitant des créateurs venus tout droit d'autres secteurs d'activité à l'instar de la parfumerie et de l'intérieur. Au delà du vêtement "la mode doit toucher à tout, le fragrances, le lifestyle" selon Marco, le directeur commercial. Nous avions donc rendez-vous non pas au Palais de la Bourse mais à La Cité de la mode, près de la gare d'Austerlitz. C'est naturellement dans ce lieu emblématique de la mode et du design qu'a été installée cette excroissance du salon . Les dimensions de l'espace et la sélection rigoureuse des exposants créent une ambiance à la fois chaleureuse et confidentielle.
Après m'être rapidement enregistré, l'équipe du Tranoï m'a confié l' "arme de la situation" : une caméra RICOH Theta 360. Il s'agit ni plus moins d'un bijou technologique qui capte des images à 360° (comme son nom l'indique). Le résultat est assez frappant d'autant plus qu'il est possible de la connecter avec son téléphone pour visualiser les images lors de la prise et pour les partager sur ses réseaux sociaux (youyou ils ont pensé aux blogueurs !). C'est donc avec cet outil 2.0 que je me suis lancé sur les différentes allées du salon - après une petite pause initiation initiation sur le rooftop de la Cité de la Mode (cf. cette photo instagram). C'était l'occasion rêvée pour interviewer plusieurs des exposants, en me plongeant dans leur univers, au milieu de leurs créations.
J'ai d'abord rencontré certains finalistes du Festival de Hyères donc Amanda Svart et Clara Daguin .
Clara Daguin a usé de clairvoyance pour sa "première collection en dehors de l'école". Elle envisage vêtement, organes et technologie comme un triptyque indissociable. Elle a ainsi façonné elle même des tubes de textile dans lesquels elle a implantées de LED pour rendre ses créations lumineuses. Sa créativité ne s'arrête pas là : elle a doté certaines pièces de capteurs qui font que les diodes clignotent au rythme des battements de votre coeur ! Amanda Svart est quant à elle restée dans le travail du textile pur et dur. Son concept : jouer sur des coupes de tissus rectilignes qui vont créer une forme en retombant le long du corps. L'esprit est donc minimaliste au possible.
Côté interior j'ai rencontré Thomas Eyck le gérant d'une société commerciale qui réunit de nombreux artisans dont les travaux combinent nature et design à l'image de ces pigeons-coussins.
Pour finir, j'ai emprunté l'allée centrale où se font face les parfumeurs. J'ai sélectionné deux maisons : Chabaud et Ève et Daphnée. Je vous parlerai dans un prochain article des parfums de la Maison Chabaud, entre Paris et Montpellier. S'agissant d'Ève et Daphnée, c'est en quelques mots la manifestation d'une volonté pure et durable. Partant de leur laboratoire, les créateurs ont décidé de lancer leur propre fragrance Contre Lui : un parfum "unique, universel et unisex". Le produit comme le packaging sont entièrement pensés durables et made in France. Le but est donc de créer un produit naturel sans abîmer la source d'où jaillissent les matières qui le composent.
Il n'y a aucun doute sur le fait que le Tranoï puisse satisfaire les ambitions des professionnels mais je pense également que c'est aussi - et peut-être principalement - un lieu de rencontres entre passionnés, curieux et créateurs. Sans le vouloir, je me suis "auto-guidés" vers ceux qui partagent mes valeurs et mes émotions, entre prise de conscience d'un progrès inéluctable et volonté de s'inspirer et de préserver la nature, nécessaire à toute création. Un très beau souvenir - indélébile.
Le parfum indélébile de Philippe Di Méo - un parfum coloré qui laisse une trace. Happening en exclusivité au Tranoï.
