Mode, art, ciné, culture : mes trouvailles de la semaine #114

Publié le 19 juin 2016 par Marine Escurier @marineescurier

Ces superbes photos sont l’oeuvre de Anja Niemi, photographe Norvégienne. Mettant en scène deux femmes en vacances un peu à la Thelma et Louise, les deux personnages expriment en fait les contradictions d’une même personne, entre paix et folie, sérénité et angoisse. Intéressant et très esthétique.

Je ne sais pas si vous avez vu sur Insta mais cette semaine j’étais au portes ouvertes de la Philharmonie de Paris et j’ai donc pu voir l’expo sur le Velvet Underground gratuitement. Et franchement, quelle magnifique expo pour un groupe aussi mythique ! Et la voix de Lou Reed mon dieu, si tout le monde pouvait chanter comme ça…Enfin bref, voici une de celle que je préfère, Candy says.

Vous avez probablement dĂť croiser sur le net, et maintenant dans la rue, cette campagne de pub orchestrée par médecins du monde pour dénoncer l’oligarchie des laboratoires pharmaceutiques et le profit engendré par la maladie. Cette campagne ayant été censurée par les diffuseurs traditionnels, elle a bien sĂťr été largement reprise sur internet et se doit d’être communiquée partout, parce qu’il est dans l’intérêt de tous de rendre public ce genre d’information.

Présentée à la fête de la recup’ ce weekend, les Récupérables est une marque de vêtements upcyclés, c’est à dire fabriqués à partir de tissus et autres vêtements récupérés. Le résultat est à la fois beau et éthique et je compte d’ailleurs bientôt faire un article sur l’upcycling du vêtement car il y a pleins de choses intéressantes à découvrir de ce côté là.

Lost River est un film de Ryan Gosling, sorti en 2015.

Billy, mère célibataire, élève ces deux garçons, le jeune adulte Bones et le tout petit Francky, dans une ville fantôme en pleine déchéance. Bones, habitué à voler du cuivre dans les maisons abandonnées pour le revendre après, se fait racketter par un voyou de la ville, s’enfuit dans la campagne environnante et découvre une mystérieuse route qui mène sous un lac, vers une ville abandonnée.

Le célèbrissime Ryan Gosling passe pour la première fois derrière la caméra avec Lost River, présenté à Cannes l’année dernière. La critique n’a pas très bien accueilli ce thriller psycho un peu fantastique que j’ai trouvé pour ma part très réussi. Gosling nous entraîne dans une version esthétisé de l’actuel Detroit, cité automobile en faillite qui tombe peu à peu en ruine, et nous conte les tribulations d’une famille au milieu des pauvres âmes qui errent dans cette ville fantôme, avec comme seule envie, la fuir. Beau et effrayant à la fois, ce film nous plonge dans un univers psychotique à la Lynch non sans oublier de caler de superbes plans sur la ville à l’abandon (et je crois que j’ai une réelle obsession pour les choses qui prennent feu devant une caméra). En bref, si ce film a été boudé par la critique, moi je vous le recommande vraiment.