Mode, art, ciné, culture : mes trouvailles de la semaine #113

Publié le 12 juin 2016 par Marine Escurier @marineescurier

Dans ma lignée de Trouvailles avec des photos minimalistes, je continue avec cette étrange série de l’artiste Joanne Leah. L’artiste dit s’être inspirée d’une violente peur ressentie enfant dans la forêt pour imaginer et traduire en image cette série photographique colorée mais à l’ambiance sombre et suspendue dans le temps. Intéressant.


Liss, c’est ce tout nouveau groupe de pop, qui vient de lancer son premier EP et qui cartonne déjà un peu partout grâce à sa musique un peu psychée, rappelant parfois Christine and the Queens ou When Saints Go Machine.

Si comme moi vous suivez le génial blog Instant Parisien, alors vous n’avez pas pu passer à côté de la sortie de leur magazine papier, prolongement plus fouillé du contenu de leur blog, à savoir nous faire rencontrer et découvrir des lieux et personnes parisiens. Ă€ lire !

Je passe régulièrement faire un tour sur le superbe e-shop de chez Cool Machine, et cette semaine j’ai beaucoup aimé leurs nouveautés. Ces jolis tote bag sont entièrement écologiques, preuve que style et bon geste pour la planète sont totalement compatibles !

The nice guys est un film de Shane Black, sorti en 2016.

Holland March, détective privé alcoolique et dépressif est engagé par une vieille dame pour retrouver sa nièce, une actrice porno décédée il y a peu, que la vieille dame est persuadée d’avoir aperçue. Il retrouve tout de même la trace d’une des amies de l’actrice, la jeune Amanda, qui est en fugue et qui paie un homme de main, Jackson Healy, pour intimider March et l’empêcher d’avancer dans ses recherches. Seulement après avoir perdu la trace d’Amanda, Healy demande l’aide de March pour la retrouver et mettre à jour un complot mêlant pornographie, industrie automobile et justice.
Quand on regarde l’affiche du film, on imagine tout de suite une sorte de comédie un peu lourde comme on sait les américains capables de faire, mais vu que le film était quand même présenté à Cannes, il y avait doute sur sa nature véritable. Et bien je n’ai vraiment pas été déçue. L’intrigue du film est tout d’abord extrêmement bien ficelée et pleine de rebondissements. Et puis il faut le dire, ce film est vraiment très drôle et très fin, allant à l’encontre de tous les films du genre, comme dans cette scène où en pleine fusillade Tarantinienne, Gosling demande à Crowe de lui lancer un flingue, mais que celui si le balance beaucoup trop haut et qu’il sort par la fenêtre. Génial ! Donc si vous souhaitez rire sans vous abêtir, ce film est le parfait compromis, la touche 70’s en plus.