Mode, art, ciné, culture : mes trouvaille de la semaine #111

Publié le 30 mai 2016 par Marine Escurier @marineescurier

En ce moment je suis très photos minimalistes, et j’ai découvert cette très jolie série du photographe Marc Llach. Graphiques et urbaines, les photos nous prouvent que le milieu industriel peut être photogénique, à coup de béton texturé, tôle rayée et barre de fer grillagée.


On connaît tous Alison Wheeler, membre du Studio Bagel et miss météo drôlissime chez Canal. Glamour et elle se sont associés autour d’un petit clip musical pour la mise en ligne du nouveau site web du magazine. Et franchement, la musique et le clip sont un parfait mélange des collaborateurs, drôle et glamour, chic et sans prise de tête. En plus, il reste longtemps en tête après !

Et c’est également sur Glamour que j’ai découvert ce très beau projet pour les enfants et plus particulièrement les petites filles. Deux entrepreneuses italiennes ont eu l’idée d’écrire un livre de conte pour « petites filles rebelles« , c’est à dire raconter non pas des histoires de princesses qui attendent leur prince en se lamentant, mais parler des héroĂŻnes de notre monde moderne, comme Frida Khalo, Séréna Williams, Marie Cury et autres. Devant l’engouement de ce projet qui a reçu pas moins de 500 000 dollars de dons, on se demande vraiment pourquoi personne n’y a pensé plus tôt tant l’idée est évidente et essentielle. Pour le commander c’est par ici !

Côme est une jolie marque de vêtement que j’ai découvert il y a peu. Des coupes graphiques, des matières de qualité et des couleurs sobres mais chics, je crois que la marque et moi partageons le même univers !

La tête haute est un film d’Emmanuelle Bercot, sorti en 2015.

Malony, élevé par une mère droguée et instable, est mis sous la protection d’une juge pour enfants et d’un éducateur, tous les deux déterminés à l’aider. Malgré les accès de violence, les placements dans divers établissements, les délits et les rechutes, Malony veut s’en sortir et peut compter sur l’appui infaillible des deux employés de l’État.

Présenté en ouverture à Cannes l’année dernière, le film de Bercot a plutôt divisé la critique. Choisir un film social sur la France et les services publics en période post-attentat était un choix assumé et nécessaire qui n’a pas forcément séduit. Il est vrai que le rôle de l’éducateur tenu par Benoît Magimel, (qui n’a pas vraiment bonne presse en ce moment vu le désastre de la série Marseille) est un peu cliché à la Pascal le grand frère, mais c’est pour moi une des seules choses que l’on pourrait reprocher à ce très beau film.
Le rôle principal est interprété par un acteur débutant (le génial Rod Paradot) qui, de par le fait de sa proximité avec le personnage, livre une prestation juste et émouvante, tout comme les très expérimentées Catherine Deneuve et Sarah Forestier, toutes les deux parfaites dans les rôles d’une juge sèche mais aimante et de la mère droguée au bout du rouleau.
Certes l’État a le beau rôle et l’on peut y voir une certaine forme de propagande patriotique, mais il n’est pas inutile de souligner le travail quotidien de milliers d’hommes et de femmes auprès des personnes qui souffrent pour leur apporter de l’aide. Et si ce genre de film peut donner une autre image du service public, à l’instar de Polisse de Maiwenn qui donne une vision des policiers différente que celles que l’on a actuellement, vu la situation en France aujourd’hui, cela n’est inutile de se le rappeler.