Quand j'étais petite, ma saison préférée était l'hiver. Née au coeur de la méditerranée, la neige évoquait pour moi quelque chose de féérique. Une féérie sûrement liée, d'ailleurs, aux cadeaux de Noël et à mon anniversaire. Puis, un beau jour de l'an 2000, j'ai atterri à Montréal. Cet hiver-là m'a marquée. Niveau neige, j'étais servie. Niveau froid aussi. Et malgré la beauté et la paix inimitables d'une ville blanchie par la neige, Noël et mon anniversaire, tout a changé. J'étais devenue une vraie montréalaise le jour où je suis retombée amoureuse de l'été. Le soleil, la douceur de vivre, les balades nocturnes en quête d'une glace, les verres en terrasse, et tout ce que je prenais pour acquis avant, étaient devenus les moments les plus attendus de l'année. L'été, tout simplement.

J'ai même développé une nouvelle habitude : décréter que je n'étais réellement en vacances qu'une fois mon corps totalement immergé dans la mer. C'était mon petit top départ à moi, et ça l'est encore aujourd'hui.

Lorsque l'on vit les rudes hivers canadiens, avec leurs bottes, couches épaisses de vêtements et manteaux polaires, on a une toute autre vision de la saison estivale. On ne rêve que de légèreté! De légèreté et de simplicité.

Pourquoi pas opter pour du blanc?

C'est donc sur cette vague de simplicité que je vous propose de surfer cet été. Alors, vous plongez avec moi? 😉