Mode, art, ciné, culture : mes trouvailles de la semaine #110

Publié le 22 mai 2016 par Marine Escurier @marineescurier

Avec le temps qu’on a, l’été n’est pas pour tout de suite à Paris, alors on se réchauffe avec cette série photographique de Margaux Roy. Minimalistes et ensoleillés, les clichés sont élégants et texturés, et donne furieusement envie d’être en été.


A-WA, c’est d’abord trois soeurs israéliennes d’origine yéménites qui ont toujours adoré jouer de la musique et chanter. Et puis elles ont formé leur groupe et balancé leurs sons à base de chants folkloriques remixés à l’électro, accompagnés de clips mêlant pas de danse traditionnels et Stan Smith. Le résultat est un mélange étonnant et pour le moins séduisant, qui s’écoute comme un bon tube d’été.

Si vous me suivez sur Insta, vous avez pu voir que mardi dernier j’étais en shooting à l’Hôtel Henriette dans le treizième. Alors non, ce n’était pas un shooting pour mon blog mais j’étais là en tant qu’assistante pour la conception d’un superbe livre de tricot qui se prépare doucement.
Et tout ça pour vous dire que l’Hôtel Henriette est un endroit absolument magnifique ! Que ce soit le living, la salle de petit-déjeuner ou les trente-deux différentes chambres, tout a été pensé avec le plus grand soin par Vanessa Scoffier, décoratrice de talent qui prouve largement son savoir-faire avec ce petit bijoux hôtelier. Si vous êtes de passage à Paris, cet hôtel est le lieu rêvé pour passer la nuit !

Yayou est une jolie petite marque de vêtements lancée il y a quelques mois par deux soeurs. Après une collecte participative bien menée, Aliénor et Victoria ont commencé la fabrication des premières pièces de leur collection entièrement made in Paris.
Avec un rythme d’une nouvelle collection tous les deux mois, les pièces sont pensées et fabriquées en toute petite quantité sans se soucier du calendrier habituel des saisons en mode. Un pari qui marche pour cette jolie marque unique et accessible. (photo : Yayou-Paris.com)

Julieta est un film de Pedro Almodovar, sorti en 2016.

Julieta, femme de la cinquantaine en apparence épanouie avec son ami Lorenzo, croise par hasard la meilleure amie d’enfance de sa fille Antia, qui lui raconte que celle-ci va bien et qu’elle est désormais maman. Julieta qui n’a pas vu sa fille depuis douze ans, décide de rester à Madrid et d’adresser une lettre à Antia, où elle lui raconte tout ce qu’elle ne lui a jamais dit, ses souvenirs, et ses regrets.

Comme je le disais dans cet article, chez Almodovar on est plus habitué à l’humour qu’au drame, et pourtant avec Julieta, c’est comme si tout son cinéma arrivait enfin à maturité, qu’il tenait le parfait équilibre entre grâce et gravité dans ce film tragique et coloré. Du drame il y en a et l’on pourrait même trouver cela exagéré, mais au contraire, sans tomber dans le pathos larmoyant, on prend les coups les un après les autres, et on fait comme Julieta, on serre les dents.
Je ne sais pas si cela vaut une Palme d’or mais j’attends les résultats de ce soir avec impatience, croisons les doigts !