Il y a quelque chose de fou dans Toulouse. La ville rose ne l’est pas pour rien et outre ses pierres bien visibles, gorgées d’histoires et de couleur, ses bâtiments fumés et ses ruelles de douceur, Toulouse est une ville de sens. On s’y enivre facilement du parfum chaud et gras des Kebab, du piquant des restaurants indiens et plus près dans le centre, c’est l’odeur de la cuisine des grands chefs qui finie de rendre sou.
Rien n’est fini vraiment si l’on ne s’assoit pas à une terrasse pour boire un café fumant, pour renifler au quatre heure l’odeur d’un thé place Saint Gorges ou déguster avec candeur un gâteau fait maison dans ce même quartier.
Tour fashion obligatoire chez Hermes, la petite boutique discrète mais quand même là. Entrer chez Zadig et Voltaire et faire demi pas vers Maje, jeter des regards chez Mauboussin et s’enfiler plus loin et sobrement dans un bar à tapas qui chante haut.
Tant de contrastes, tant d’envies assouvies dans une ville qui file la pêche et vous amène sans s’en rendre compte sur ses quais, lieu paisible où tout le monde est pareil. Une simplicité existante qui pousse encore plus loin la balade. On se sent bien, qui que l’on soit.
Toulouse, ma ville d’étudiante, Toulouse aujourd’hui, ma ville de coeur et même si je peste dans certains de ces quartiers, que je prends cet air blasé devant ce qui est beau mais vu mille fois, j’aime réellement Toulouse. C’est un fait ordinaire.