Mode, art, ciné, culture : mes trouvailles de la semaine #94

Mode, art, ciné, culture : mes trouvailles de la semaine #94

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Un château abandonné en France, une vieux théâtre en Belgique, un ancien chemin de fer...le photographe de Jonk Photography parcoure l'Europe à la recherche de lieux abandonnés pour les sublimer et leur redonner un peu d'éclat dans leur abandon. Plus sur sa page FB ici.

Mode, art, ciné, culture : mes trouvailles de la semaine #94

Joe Burger est un petit resto à burger situé 49 rue Descartes dans le 5ème. C'est vrai qu'avec les milliers de restos à burgers qui existe à Paris, il est un peu redondant de parler d'une nouvelle adresse comme si c'était une découverte exceptionnelle. Mais je tenais à parler de Joe Burger parce que je suis tombée dessus par hasard et que c'est une adresse qui gagne vraiment à être connue. Les burgers sont excellents, frais, faits sur place et accompagnés de frites maison (j'ai vu le chef couper les patates !). Et tout ça seulement pour 8€ avec dessert et boisson. Enfin une adresse qui au lieu de miser sur une déco hyper designé et qui fait payer le prix sur ses burgers, propose de la qualité à un prix raisonnable. Parce que oui, malgré l'offre pléthorique du burger je ne trouve pas ça normal de débourser parfois 15€ pour seulement un burger sans frites servis par un hipster malpoli ! Chez Joe les cuistots sont adorables et soucieux de nous faire déguster de bonnes choses, ils n'attendent que vous !

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Peter Bankov est un graphiste d'origine russe actuellement exposé à la Cité des Arts pour la Fête du Graphisme. J'aime beaucoup son style un peu brut, mélange entre collages numériques et manuels, expérimentations typographiques et plastiques. Une vraie découverte !

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Ces superbes foulards en soie sont l'oeuvre d' Epolet, studio multidisciplinaire aux créations graphiques, féminines et surprenantes. Je suis totalement fan ! J'ai eu la chance de rencontrer Eugénie, une des graphistes qui en plus d'être adorable est très talentueuse, un vrai coup de cœur !


Carol est un film de Todd Haynes, sorti en 2016.

En 1954 Thérèse Belivet, jeune vendeuse dans un grand magasin NewYorkais se fascine pour une bourgeoise élégante et froide, Carol. Faisant en sorte de se revoir, Carol et Thérèse sont irrémédiablement attirées l'une par l'autre malgré leurs situations de mère et femme en plein divorce pour l'une, et de garçon manqué voyant librement deux hommes pour l'autre. Dans l'Amérique des années 50, les deux femmes vont devoir se cacher et fuir pour s'aimer.

Cate Blanchett et Rooney Mara sont tous simplement exceptionnelles l'une comme l'autre, et je regrette que Rooney ne soit pas nommée aux Oscars dans la catégorie meilleure actrice et non second rôle car les deux tiennent leur rôle impeccablement. L'une est grande, froide, et sensuelle dans sa voix chaude et ses gestes gracieux, l'autre est petite, brune et s'habille comme un garçon. Les deux s'aiment et c'est ce qui est le plus beau, une histoire d'amour passionnée pleine de grâces et de subtilités, avec parfois des longueurs il faut l'avouer. Le résultat est visuellement très bien monté et filmé, c'est du beau cinéma même si le scénario peut sembler un peu creux de temps en temps. À voir tout de même.