Suspenders Boy
Il y a des jours comme ça, où sans savoir pourquoi, on a envie de mettre un accessoire qui change du quotidien. Pour moi, ce jour-là, il s’agissait d’une paire de bretelles (suspenders, en anglais). Je vous en avais déjà parlé dans ma sélection de Noël, j’avais craqué sur cette paire bleue que je voyais très bien portée avec une chemise blanche. De l’idée à la réalisation, il n’y avait plus qu’un pas.
Pour les accompagner, j’ai choisi un pantalon en flanelle grise et une chemise Bonne Gueule. J’ai craqué sur le pantalon qui rend facilement un effet habillé, il joue avec les codes du costume sans en être un pour autant. Cela le rend facile à porter avec beaucoup de vêtements différents : tant une chemise et une veste pour un effet chic qu’avec un t-shirt pour trancher. Le tissu est d’excellente qualité, c’est un Vitale Barberis Canonico. Si vous en connaissez pas ce nom, il mérite votre attention : c’est une maison italienne qui fabrique depuis 1663 des tissus hauts de gamme. On le retrouve très souvent dans les costumes sur mesure.
Pour la chemise, il s’agit du modèle en dobby. Késako ? C’est un tissu réalisé sur une machine « dobby » (inventée en 1843, dobby étant le raccourci pour “draw boy”). Elle possède un surface particulière alvéolée, ce qui brise l’effet lisse des chemises blanches habituelles.
Côté chaussures, je cherchais depuis quelques temps une paire de chelsea. J’en ai trouvé une bonne paire chez San Marina. On en voit de plus en plus, et c’est une bonne nouvelle : elles sont élégantes et épurées, elles s’accordent très bien avec les pantalons habillés et permettent de changer des traditionnelles derbies ou richelieu. Pour accompagner le tout et éviter un look trop formel, j’ai opté pour un sac marin plus casual en cuir, qui vient également de San Marina. Sa couleur s’accorde bien avec celle des bretelles.
Crédits photos : Lisa Capellen