Mode, art, ciné, culture : mes trouvailles de la semaine #88

Publié le 06 décembre 2015 par Marine Escurier @marineescurier

Ces sublimes photos sont l’oeuvre du couple de photographe Izberg, qui lors de leurs voyages autour du monde prennent de magnifiques clichés analogiques. Voici leur série au Maroc, magique.

Ces très jolies illustrations au trait sont l’oeuvre d’Amélie Fontaine, une jeune illustratrice au style coloré et délicat. Allez donc faire un tour sur son portfolio, c’est plein de poésie par ici !

Je suis allée hier soir à l’opéra voir La Damnation de Faust en avant-première pour les moins de 28 ans (si vous avez l’occasion cela vaut vraiment le coup, les billets sont à dix euros !). La musique était absolument magnifique, seulement la mise en scène vraiment très étrange. Je pense que je vais en reparler dans un billet plus long, car ce besoin de « contemporaniser » à tout prix n’importe qu’elle oeuvre a, pour moi totalement desservi la sublime partition de Berlioz. Enfin bref, voici « La Marche Hongroise« , pour vous donner un aperçu du chef-d’oeuvre.

Vous connaissez la jolie marque de papeterie Season Paper ? Je vous en avait parlé ici et ici. Et vous connaissez peut-être la marque de coussins rigolos Coussin Germain ? Et bien les deux se sont associés pour créer une petite collection de trois coussins inédits, pour un joli mélange entre les imprimés de Season Paper, et les coussins moelleux de Coussin Germain. Un must pour NoĂŤl !


Tomboy est un film de Céline Sciamma, sorti en 2011.

Laure, dix ans, et sa famille viennent de déménager dans un nouvel appartement d’une petite cité lors des vacances d’été. Alors qu’elle traîne dans la cité à la recherche d’un petit groupe d’enfants avec qui jouer, elle fait la rencontre de Lisa, qui la prend pour un garçon à cause de ses cheveux courts et de ses vêtements androgynes. Elle ne l’a contredit pas et lui fait croire qu’elle s’appelle MickaĂŤl. Laure s’intègre au petit groupe de la cité toujours avec sa fausse identité et l’été se déroule tranquillement. Le problème, c’est que Lisa tombe amoureuse de « MickaĂŤl ».

Projeté dans la catégorie « Un certain regard » à Cannes, le film avait fait polémique auprès de familles conservatrices qui avaient signé une pétition, qualifiant le film de dangereux et la réalisatrice de perverse. Oui, mais c’est justement pour cette question du genre auprès des enfants que le film est très intéressant et ne porte à priori, aucun jugement. On peut tomber amoureux de n’importe qui, même à dix ans. Le message est tellement simple et tellement beau que l’on comprend tout à fait pourquoi certains s’en sont offusqués. Et une fois de plus, c’est également pour cela qu’on l’adore.