Vendredi 13 au soir, certainement, comme vous tous, j'ai appris l'effroyable évènement qui touchait Paris. Ce Paris que je traverse chaque jour depuis 5 ans pour aller à la fac, ce Paris où il y a mes restaurants et cafés favoris, ce Paris où il y a les plus beaux musées, ce Paris que j'aime tant.
Nombreux sont ceux qui disent que le meilleur moyen de lutter contre ces monstres c'est de vivre. Mais, il est tellement dur de ne pas céder à la psychose mais surtout à la tristesse. Paris a perdu un peu de sa splendeur, peut-être est-ce du au froid et à la pluie de ces derniers jours, mais hier encore lorsque je me promenais dans le deuxième arrondissement, non loin du bel Opéra, je sentais cette atmosphère lourde et tellement triste.Une semaine après, on commence à reprendre sa vie et les choses futiles qui vont avec. C'est pourquoi je vous présente un article qui attendait tranquillement d'être publié. Mais je ne peux m'empêcher de l'accompagner de ce si joli commentaire publié sur le New York Times:
« La France représente tout ce que les fanatiques religieux du monde détestent :
profiter de la vie sur Terre, de plein de manières différentes:
une tasse de café parfumé avec un croissant au beurre, de belles femmes en robes courtes qui sourient librement, l’odeur du pain chaud, une bouteille de vin partagée avec des amis, un peu de parfum, des enfants qui jouent au jardin du Luxembourg, le droit de ne pas croire en Dieu, ne pas s’inquiéter des calories, flirter et fumer et profiter du sexe hors mariage, prendre des vacances, lire n’importe quel livre, aller à l’école gratuitement, jouer, rire, se disputer, se moquer des religieux comme des hommes politiques, laisser l’inquiétude sur ce qu’il y a après la vie aux morts.
Aucun pays sur Terre ne vit sur Terre mieux que les Français. Paris, nous t’aimons, nous pleurons pour toi. Tu pleures ce soir, et nous sommes avec toi. Nous savons que tu riras encore, chanteras encore, feras l’amour et guériras, car aimer la vie est en ta nature. Les forces des ténèbres reflueront. Elles perdront. Elles perdent toujours»
Anonyme - New York Times
Manteau & Robe: Mango - Sac: Franscesca Rossi - Chaussures: Tokyo (Shibuya)