Baisse les yeux…Oui toi qui nous observes en souriant, toi qui te caches en France, en Syrie, au Brésil ou en Chine que sais-je, toi qui te délectes de la mort d’une centaine de personnes que tu as toi même ordonné. Baisse les yeux et regarde le sang que tu as sur les mains, ce sang qui dégouline et entache pleinement de rouge notre drapeau français.
Et maintenant lève les yeux et regarde le peuple français, regarde nous dans les yeux et observe ce que tu n’auras jamais. Tu pourras tenir longtemps, tuer encore et encore, sourire de ton air malsain, on sera toujours là, à te fixer sans ciller, à laver notre drapeau de la couleur rouge dont tu l’as taché. Parce qu’on sera toujours plus nombreux que toi, sans bouger, les yeux et l’esprit bien droits dans nos convictions et notre liberté. Tu nous vises nous, le peuple de la liberté et de l’égalité, mais n’oublie pas que la troisième est fraternité, et qu’elle sera toujours là même si tu abats les deux autres avec ta kalach chargée. Bien sûr que l’on a peur, et bien sûr que tu pourras nous tuer, mais ce que tu vois dans ce regard qui ne cesse de te fixer, ce sont bien les couleurs de notre drapeau que tu as cherché à souiller, ce ne sera plus le rouge du sang mais celui de la colère, accolé au blanc de la paix et au bleu de l’unité.
Calmement nous te regardons sourire, calmement nous te regardons exulter, et calmement nous allons te fixer jusqu’à ce que tu disparaisses et que tu ne sois plus que le douloureux souvenir de notre onze septembre français. Tu n’auras rien de plus qu’un regard qui te fixera aussi longtemps qu’il faudra pour te faire plier. Parce que oui il y en aura du monde pour te fixer, pour rester debout devant toi et pour ne jamais, jamais baisser les yeux devant qui que ce soit. Parce que la France c’est ça. Ami si tu tombes, un ami sort de l’ombre à ta place.