Défilé Jacquemus

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Ça y est les gars, j’ai assisté à mon premier défilé de toute ma vie ! Et pas n’importe lequel en plus, puisque j’ai été à celui de Jacquemus, genre le créateur que j’admire depuis toujours et dont je parle le plus sur le blog depuis le début–>truc de dingo ! (hihihihihihahahhahhohohoh)

Enfin bref, je vous avez promis ici un résumé détaillé et vous n’allez pas y couper haha !

Donc 18h 40 hier, j’arrive à la Porte de la Villette avec l’amie qui m’accompagne. On a un peu couru à cause d’un problème de métro du coup on est toutes essoufflées mais heureuses d’être arrivées à l’autre bout de Paris. Pas mal de personnes sont déjà arrivés. Comme l’adresse n’était pas communiquée, il y a seulement les gens invités et bizarrement l’ambiance est assez froide, il y a très peu de photographes street style, et les gens patientent en silence chacun dans leur coin, ne savant pas trop à quoi s’attendre devant les entrepôts auxquels on nous a convié.

19h 25, les portes s’ouvrent enfin, l’heure indiquée était pourtant 19h mais j’imagine que personne n’arrive jamais à les respecter…On pénètre dans un immense hangar où seules deux rangées de bancs sont alignées en cercle. Une attachée nous indique où l’on peut se placer debout, on patiente, la salle est plongée dans la pénombre, on ne voit personne en front row, à part Jeanne Damas qui est quand même la muse du créateur. Les gens arrivent, cherchent leurs places, se font la bise, prennent des photos, on ne voit pas tout le monde, mais l’on on est au moins deux cent.

19h 40, la salle devient noire est la musique électro devient assourdissante, prenante, envoûtante. Les portes s’ouvrent et une énorme boule rouge apparaît (le titre du défilé étant « le nez rouge« ), une boule de vêtements, poussé par un enfant vêtu d’une d’une chemise trop grande. Il trébuche, pousse la boule avec difficulté, et traverse la salle toujours plongée dans la pénombre à part l’halo qui l’éclaire.

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Ça y est, les mannequins s’élancent. La musique aussi. C’est beau ! La collection propose une version revisitée du costume masculin à coup de cravate en guise de brassière, de pantalon de costume à la jambe découpée, de veste asymétrique. Le tout dans des tons bleu, blanc et rouge. Je suis totalement fan !

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La musique change, un cheval blanc apparaît, tiré par Simon Porte Jacquemus lui-même. Oui oui, un cheval ! C’est fou on se croirait dans un rêve tellement cette vision est surréaliste ! Derrière lui apparaît l’enfant, toujours vêtu de sa chemise trop grande, et traînant derrière lui une énorme cravate rouge. Jolie allégorie.

Vidéo cheval Jacquemus

Les mannequins repartent et propose la continuité de la première série. Et c’est déjà la fin ! Le défilé a à peine duré un quart d’heure, mais il faut s’imaginer les heures de préparation que cela représente. Beaucoup. Les mannequins reviennent et se disposent en cercle. La musique devient lyrique, c’est magnifique, un moment d’anthologie, on se croirait dans un film. Après ce moment de grâce qui ne dure qu’une minute, elles repartent et Simon arrive pour saluer sous de chaleureux applaudissements !

Vidéo final Jacquemus

19h 55, les lumières se rallument et les gens se pressent pour aller en backstage ou pour le prochain défilé. Je frôle Emmanuelle Alt. On s’assoie un moment pour se rendre compte de ce qu’on vient de vivre.

C’était la collection prêt-à-porter Jacquemus printemps-été 2016, et c’était magnifique.