« J’ai beaucoup de mal avec les tabliers, oui je sais ça fait fleuriste, mais j’ai besoin d’être à l’aise lorsque je travaille, d’être libre de mes mouvements.. puis j’ai déniché au fond du grenier ce petit tablier à fleurs de mon arrière grand mère, qu’elle mettait pour aller au jardin, à la taille et forme parfaite et tellement plus symbolique à mes yeux. »
« Les petits mots, faire part de mariage, de naissances, remerciements, je garde tout! Ça me rappelle de jolis souvenirs. Sur le tourniquet, ils changent chaque saison, j’ai de la chance d’avoir des mariés qui me gâtent de douces attentions. »
« Ma mère tient une boutique de décoration dans Toulouse, et a crée également une collection d’abat-jour; du coup il y en toujours un ou deux dans mon atelier, je les change au gré des saisons et des humeurs, en ce moment c’est la tête de mort et les papillons! Elle se marie tellement bien avec les craspedias jaunes et mon vélo, j’aime bien ce décalage de styles. »
« Mes soliflores/ mains. Je les collectionne depuis quelques années, certains sont à l’atelier, d’autres à la maison. J’ai plein de déclinaisons de mains: en verre, en porcelaine, en bois, peut-être parce que je travaille essentiellement avec mes mains toute la journée, je fais une fixation dessus, je ne sais pas.. »
« Parfois je pars faire des mariages à 4/5h de route de Toulouse, j’en profite toujours pour faire les antiquaires du coin. Les terrariums font partie des jolies trouvailles, je ramène souvent un souvenir. Le vélo ma tante l’a trouvé dans la rue, elle savait qu’il serait parfait pour moi et elle avait raison, il est à l’atelier depuis le tout début. »
« Mon atelier est vraiment mon nid, j’y passe plus de temps que dans mon appartement, il me correspond tellement (aucunes concessions à faire, je l’arrange comme je veux, j’y entrepose une multitude d’objets, de vases, de bêtises aussi) c’est mon univers. La toute première fois où je l’ai aménagé je suis restée assise dans un fauteuil jusqu’à 23h, sans rien faire, j’étais tellement bien, sereine, il était fait pour moi. »
« Mon sécateur. À la base ce sont des ciseaux à bonsaï.. J’ai reçu un Noël un bonsaï de ma grand mère, à l’époque je ne me voyais pas fleuriste et il n’a pas survécu très longtemps avec moi, mais les ciseaux sont restés! Ils sont très précis dans la coupe des tiges et j’adore leur coté vintage. »
« Les mariages sont l’essentiel de mon travail. Je commence très souvent par le bouquet de la mariée, pour pouvoir choisir les plus belles fleurs des paquets! Toutes les semaines sont différentes, les thèmes, les couleurs, les idées changent et c’est ce qui est hyper intéressant dans mon métier, pouvoir créer en fonction des personnalités des couples, des envies.. Le jour où tu es venue je travaillais pour un couple d’anglais, aux couleurs très douces et pastels. »
« Je chine depuis toute petite grâce à mes parents et surtout ma mère, qui pourrait passer sa vie dans des brocantes, à chercher l’objet singulier pour son magasin, pour chez eux.. J’ai hérité du gêne, mais pour ce qui est de marchander les prix je suis nulle, mon coté naïf.. Les réveils. J’ai acheté un lot de 54, un jour sur un coup de tête! Comme ça plus besoin d’en chiner j’en ai suffisament pour le reste de ma vie.. Ils partent souvent sur les mariages pour décorer et d’après les mariés ils sonnent tous! »
« Les attrapes rêves. Je les ai fait à la base pour chez moi, mais ça fait « beaucoup trop grand mère » d’après mon copain.. Hors de question de les défaire, je les ai donc installés à l’atelier. Je ne sais pas faire de crochet, j’ai simplement utilisé des napperons de ma grand mère. Ils se marient parfaitement avec la coiffe d’indien, pour laquelle je cherche un vieux cadre. »
Découvrez le travail et l’univers complet de Sophie sur son site Poppy Figue Flower.