Blue telegram – on s’évade pour la rentrée

Blue Telegram est une marque de t-shirts française. Créée il y a quelques mois par Thomas et Sébastien, les deux potes ont besoin de soutien et comptent sur ceux qui seront sensibles à leur philosophie grâce à un crowdfunding. L'ADN de Blue Telegram, c'est le voyage, l' évasion, la découverte de nouvelles villes, de nouveaux continents. Nous avons rencontré Sébastien qui nous parle de morse, d'arbres, de télégramme et de t-shirts trop cool. Are you ready ?

John Noa: Hello Sébastien, ça va ? Et Thomas, il est où ?
Sebastien: Je défais mes valises, je viens de faire une traversée en voilier Camargue - Golfe de Porto en Corse avec des amis. Histoire de changer d'air avant le marathon du crowdfunding. Comme je suis rentré, Thomas, qui a bien bossé sur le projet, me remplace à bord de l'équipage. Le voyage, c'est pour lui désormais.

J.N: Le lancement du crowdfunding de Blue Telegram a commencé aujourd'hui... Explique-nous !
Sebastien: On est impatients de faire découvrir Blue Telegram, notre marque de t-shirts éco-responsables. On espère que ce crowdfunding intéressera les gens. Nous avons travaillé depuis longtemps avec Thomas pour proposer des créations qui nous tiennent à coeur, on sera très heureux si les gens nous suivent et comprennent notre démarche. A cette occasion, on a fait une vidéo pour montrer comment étaient faits nos t-shirts, présenter l'univers de la marque. Elle a été réalisé à Porto et on peut y voir les ateliers où sont fabriqués nos réalisations.

J.N: D'ailleurs, ça veut dire quoi Blue Telegram ?
Sebastien: Dans notre imaginaire, le télégramme, c'est l'outil vintage par excellence qui permettait de communiquer à distance. Comme notre marque de t-shirt est inspirée par le voyage, le nom s'est imposé de lui-même. Et " blue " car les télégrammes qu'on recevait étaient imprimés sur des cartes pneumatiques de couleur bleu. D'ailleurs en France, on les appelait les " Petits bleus ". Et forcément, le bleu fait penser à la mer ou au ciel, donc est source d'évasion. On a poursuivi sur l'idée et on a créé un logo mascotte représentant un Morse (l'animal) avec un casque d'aviateur. Pourquoi le Morse ? C'est un jeu de mot car le code Morse (du nom de son inventeur) était utilisé dans la télégraphie. En somme, tout est lié.

J.N: Comment est née l'idée de créer une marque de prêt-à-porter ?
Sebastien: C'est venu de la convergence de plusieurs envies. Thomas, que je connais depuis 10 ans déjà, voulait créer une marque de T-shirt pour exprimer sa créativité. C'est l'artiste de l'équipe. Moi, je voulais travailler à nouveau dans la mode après une expérience précédente, et créer un projet qui ait du sens à mes yeux. Je suis plus le " business man ". On a donc mis en commun nos compétences pour proposer la marque de t-shirt dont on a toujours rêvé. Nous en avions assez de toutes ces marques de t-shirt créées à Paris avec des slogans " swag ", réutilisant les codes urbains pour du simple marketing. Nous voulions proposer une marque avec une vraie identité, et attachée à nos valeurs : ouverte sur le monde, sincère, et indépendante.

Blue Telegram, c'est des t-shirts en édition limitée et en coton biologique. Nous accordons un soin particulier à la qualité de production de nos t-shirts, mais aussi à l'environnement social de l'entreprise qui confectionne nos créations. Chaque t-shirt, c'est l'occasion de découvrir une nouvelle destination avec un visuel photo. Dans le col et les revers de manche, nous imprimons des cartes stylisées liées à l'endroit où a été prise la photo. Par exemple, sur notre t-shirt New York, une map de Manhattan est imprimée. Mais nous avons voulu aller beaucoup plus loin dans notre engagement responsable : pour chaque t-shirt acheté, nous plantons un arbre avec l'association Planète Urgence.

J.N: Qui va s'habiller chez Blue Telegram ?
Sebastien: Dans l'idée, nous essayons d'offrir de l'évasion, un regard décalé sur le monde. Donc je dirais que l'on touche un public urbain qui aime sortir des sentiers battus, découvrir, explorer. De plus en plus de jeunes voyagent, ont une culture globale et ne se définissent plus seulement par rapport à l'endroit où ils vivent au quotidien. Ils sont conscients des enjeux mondialisés. Nos t-shirts s'adressent à des personnes sensibles aux questions environnementales, un peu bohèmes, idéalistes sûrement. Pour l'instant, bien que la collection soit unisexe, nos créations sont plus destinées aux hommes. Mais l'année prochaine, nous avons très envie de créer une nouvelle collection pour les femmes.

J.N: Parlons de Planète Urgence...
Sebastien: Planète Urgence est une association géniale qui s'engage à travers le monde sur trois axes : la protection et la valorisation de la biodiversité, l'appui socio éducatif aux plus jeunes et la formation des adultes. Nous voulions reverser une partie de nos bénéfices pour soutenir à notre petite échelle des projets de protection de l'environnement. Un moyen simple est la reforestation. En plantant des arbres, nous agissons grâce à Planète Urgence sur l'économie et l'écologie en Haiti, au Mali, en Indonésie et à Madagascar. L'arbre a un rôle écologique: on favorise l'équilibre du climat et le stockage du carbone, on protège les sols, régularisons l'eau douce et on conserve les écosystèmes. Mais l'arbre a aussi un rôle économique : le bois est une énergie utilisable, permet la production de produits faits mains, et aussi de produits dits non ligneux (des fruits, des gommes, des résines, des écorces, des essences, des colorants, du gibier, des substances médicinales). On n'y pense pas assez souvent mais la reforestation est un enjeu central dans la protection de l'environnement.

J.N: Que vous souhaitez de plus que le meilleur... ?
Sebastien: Fabriquer un t-shirt qui se repasse tout seul !

Impossible pour moi de résister à la philosophie de Blue Telegram et j'ai craqué pour le t-shirt California. En coton, il est hyper confortable (et résiste bien au lavage... Les photos ont été prises après un passage dans la machine à laver et sous un fer à repasser !) J'adore l'imprimé et le revers aux manches. Bravo les mecs !