Je ne sais pas pourquoi mais les photographies qui m’attirent le plus sont toujours celles avec ce petit grain passé, souvenir vintage d’un léger moment du quotidien. Voici le travail de Magdalena Wosinka, photographe polonaise qui se ballade toujours appareil à l’épaule, afin de ne rien manquer de la spontanéité d’un moment magique de tous les jours.

 Balibart est un concept unique sur internet qui m’a tout de suite plu. Le site réunit plusieurs illustrations, photographies ou collages d’auteur, tirés en petites séries et certifié par l’artiste. Le concept est une jolie manière de découvrir des artistes mais aussi de pouvoir s’offrir des tirages d’auteur abordable.

J’ai découvert l’envoûtante musique d’Isaac Delusion en l’entendant dans la voiture d’une amie. Depuis j’écoute leur pop onirique et mélancolique dès qu’un moment calme s’impose.

 Enfant 44 est un film de Daniel Espinosa, sorti en 2015.

En 1953 à Moscou, Léo Demidov, héro guerre, est officier au service des renseignements secrets de l’URSS. Lorsque le fils de son meilleur ami est retrouvé assassiné, il est chargé de classer l’affaire et de la déclarer accidentelle, puisque le régime communiste ne peut admettre de meurtrier dans son système parfait. Persuadé comme son ami qu’il s’agit d’un meurtre, il décide d’enquêter sur cette affaire, en découvrant par la suite une série d’enfants tués, tous selon le même mode opératoire.

Plus qu’une simple reconstitution historique, le film nous plonge dans une ambiance sombre et cauchemardesque, où la suspicion et la délation règnent en maîtresse, à la 1984. L’intrigue (basé sur le best-seller Enfant 44 de Tom Rob Smith) n’est en soi pas exceptionnelle, mais l’esthétique du film est tellement réussi que cette plongée dans le régime communiste des années 50 fait très froid dans le dos.

Un bon thriller à apprécier en soirée télé.