Après une courte nuit, nous avons pris la route pour aller visiter Las Terrazzas. Il s’agit d’une réserve naturelle. J’ai pris quelques clichés de la voiture: Les gens qui attendent le bus, les voitures, les écoliers, les paysages. Chaque point de vue est juste parfait et je me dis qu’il faut immortaliser tout ça. À Cuba, le temps semble figé ou alors il ne suit plus son cours normal. Tout se mélange. On croise des voitures datant du siècle dernier, des iPhone, des paysages de jungle…
En chemin, on s’arrête dans une bicoque pour boire un café, fumer une cigarette. On se fait aborder pour une dame qui nous propose des bananes. On en achète. Elles ont l’air délicieuses. Assis autour d’une table, il y a un groupe d’hommes en train de jouer aux cartes. Ils sont ivres. L’un d’eux vient me voir et tente de m’expliquer que l’un de ses fils a le même tatouage que moi. L’odeur du rhum avant midi parfume son haleine. Je fais un selfie et on reprend la voiture.
On arrive à Las Terrazzas. Il s’agit d’une réserve à l’intérieur de laquelle il y une petite communauté qui vit dans le respect le plus totale de la nature. Cette petite société auto-suffisante gère les activités proposées pour faire vivre et entretenir le parc. Il y a d’ailleurs une balade en tyrolienne qui est proposée aux aventuriers. Nos amis s’ y aventurent. Suspendus à un câble, ils sont passés entre les arbres d’une jungle luxuriante avant de « survoler » un superbe lac. Une fois l’adrénaline redescendue, nous reprenons la voiture pour aller déjeuner et voir une rivière qui est sublime, parait-il.
On a visité un hôtel à l’architecture colonial. Sublime !
Cuba – La Havane ©John Noa – Les Garçons en Ligne
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Pour nous garer, une vieille femme s’occupe de nous trouver une place à l’ombre. Cette « parqueadora » nous explique tout sourire qu’il ne faut jamais faire la tronche et que dans la vie le plus important est de rire. Ce qu’elle fit aux éclats !
Nous avons déjeuné dans une des paillotes, poulet rôti et vianda frita (sorte de pommes de terres frites en chips) pour tout le monde. Une fois nos serviettes posées au bord d’une jolie rivière et son bassin naturel, nous nous sommes baignés dans ses eaux douces. Le bruit de l’eau, du vent dans les arbres et les cris des oiseaux se mélangent aux rires et cris d’une famille cubaine. Les jeunes s’amusent dans l’eau pendant que les plus vieux fanfaronnent en plongeant, éclaboussant les autres baigneurs. Ce lieu, presque atypique dans le paysage cubain,rassemble touristes et autochtones pour de longs moments de détente dans ce havre de paix naturel.
Le soir, nous avons dîné dans une « paladar » (type de restaurants chez l’habitant) qui se situait au 11ème étage de notre immeuble. Sept étage donc au dessous de notre appartement, nous avons été accueillis par un couple de garçons. Ils tiennent cette « paladar » et vont bientôt en ouvrir une autre avec pignon sur rue. Ils nous expliquent qu’ils sont partis un mois en Italie pour apprendre la cuisine. Des tables sont installées sur le terrasse. Nous nous installons et la soirée batta aux rythmes des plats succulents, des cocktails et des fous rires. Ceviche de poisson, poulpes à l’ail, escalope de poulet, bananes frites nous ont rassasié. Une délicieuse mousse au chocolat, véritable religion à Cuba, fut le point final gourmand de ce délicieux dîner.
