Audacieux, délirant, élégant : j’ai tout simplement adoré ce travail de photomontage réalisé par l’artiste coréen Beomsik Wom. La dimension surréaliste et le noir et blanc confère aux photographies une aura mystérieuse de contrée lointaine, intemporelle.
On connaissait déjà le street-artiste JR pour ses immenses photos affichées dans les rues et notamment sur le Panthéon pendant sa rénovation. L’artiste revient ici avec un nouveau projet, un film intitulé Les Bosquets. Montrant des scènes de danses classiques tournées en banlieues de Seine-Saint-Denis, le teaser et aussi étonnant que mystérieux, et donne furieusement envie de voir la suite !
Cereal Magazine est un très beau magazine principalement axé voyage et lifestyle. Les photos sont magnifiques, les articles de qualité et la mise en page sobre et épurée. Un vrai beau guide a emmener pour une virée chic et authentique dans ses nombreuses adresses distillées avec soin.
The Dallas Buyers Club est une film de Jean-Marc Vallée sorti en 2013.
À Dallas en 1985, Ron Woodroof est un cow-boy viril, macho, homophobe et passionné de rodéo. Après une orgie à base de drogue et alcool, il se réveille à l’hopital et on lui apprend qu’il a le VIH, et qu’il ne lui reste plus que trente jours à vivre. Déterminé à ne pas y passer, Woodroof débute un trafic de médicaments au Mexique, non-autorisés aux Etats-Unis. Il monte le Dallas Buyers Club afin de se soigner lui mais aussi tous les malades qu’il a rencontré, et notamment Rayon, un travesti toxicomane.
Ahurissant et magnifique, se film dégage une humanité hors-norme, montrant le combat d’un homme, contre la maladie mais aussi contre lui même, pour venir à bout de ses préjugés et pour devenir quelqu’un de meilleur. Sur le bord du fil, chacun des personnages dégage une fragilité extrême et malgré le jeu incroyable de Matthew McConaughey, le rôle du personnage le plus touchant revient tout de même à Jared Leto pour sa performance de Rayon, travesti, toxico, maigre à en faire peur, magnifique. Le film est aussi un bon rappel historique sur les débuts du SIDA, dans un premier temps uniquement contracté par les homosexuels, ce qui a bien sûr mené à de nombreuses discriminations. Détonnant, puissant et émouvant, ce film mérite bien toutes ses récompenses.