WE ♥ CUBA – Premier jour à la Havane

Publié le 26 mars 2015 par John Noa @NoaJohn

Le vendredi 13 mars, nous avons pris l’avion direction La Havane. Les vacances au soleil vont très bientôt commencer et comme on hyper sympa, on vous emmène avec nous. 

Le voyage depuis Paris a duré un peu plus de neuf heures. Air France a tenu ses engagements d’inconfort et de service plus que médiocre. Le personnel à bord gère les passagers à la façon d’une Gestapo aigrie. Il faudrait peut-être leur rappeler qui est au service de qui. N’oublions pas de préciser que chez Air France, le client qui ne peut s’offrir une Business ou Première, n’est vraiment pas roi. L’atterrissage, loupé une première fois, sur le sol Cubain met du baume au cœur. Il fait très chaud. Il s’agit de l’une de ces chaleurs qui signifie:

« Tu es vacances ! »

Nous avons posé le pied à La Havane le vendredi 13 mars 2015 dans l’après-midi. Après une visite rapide de l’appartement dans lequel nous allons loger pendant dix jours et une douche, nous sommes sortis pour manger rapidement. Nous nous sommes couchés tôt pour être en forme le lendemain. Remercions le décalage horaire !

Samedi 14 mars 2015: Nous nous sommes réveillés vers 9h. Nous logons chez Yvon & Angel, un couple de cubain qui nous loue une partie de leur appartement. Ils nous ont préparé un délicieux petit déjeuner: Café, pain, compotée de pomme à la cannelle et fruits frais. Vite, une douche et on file se perdre dans les rues de La Havane.

La vue à 360° sur La Havane depuis les fenêtres de l’appartement.

La vieille ville regorge de bâtiments d’une autre époque. On remonte véritablement le temps dans ces rues aux murs colorés. Le faste d’antan est palpable et les vieilles demeures bourgeoises sont devenues des habitations presque squattées. On plonge dans une culture mal fagotée, hyper sexuelle dans laquelle l’étranger est observé avec envie. Au delà du souci monétaire réel, le jeune cubain veut sortir de son pays. Il veut la liberté et sortir du carcan communiste imposé par la politique de l’île. Dans l’après-midi, nous sommes allés boire un verre dans un hôtel réputé sur l’avenue Prado. L’hôtel Ingleterra n’a rien perdu de sa superbe. Le hall d’entrée nous donne envie d’enfiler un smoking pour danser un Charleston et on s’attend à voir déambuler dans les salons intérieurs des dames aux toilettes incroyables. Hélas, le temps a fait son œuvre et la réalité est beaucoup plus simple. On boit des Daïkiris sur les sons endiablés d’un groupe de musiciens qui nous a emmené encore plus en vacances avec leur salsa.

Le selfie des copains le premier jour.

Le Malecon, l’avenue qui longe la mer, bordé d’immeubles colorés.

Un groupe de musiciens dans la rue.

Un marché aux livres.

Les cubains et la mode, une histoire sans lendemain.

Une des innombrables vieilles voitures qui se baladent dans La Havane.

Sur la terrasse de l’hôtel Ingleterra, on a bu des Daïkiri aux rythmes d’un groupe de musiciens.

Légèrement ivres, on décide de finir la journée au soleil. On se retrouve sur la plage gay de la Havane, Mi Cayto. Ce lopin de sable, surveillé par un policier, est une parenthèse dans la vie gay locale. Les garçons peuvent se rapprocher sans craindre quoique ce soit et les jeunes cubains usent de leur séduction sur les touristes titillés par la beauté certaine de leur corps. On finit cette journée avec un superbe coucher de soleil et le trajet du retour sur le Malecon prend des couleurs chaudes transformant véritablement sa bordure de bâtiments en décor de cinéma… d’un autre temps.

La plage, son sable blanc et ses eaux bleu turquoise. Dans le ciel, un aigle et sur le parking, la voiture de Barbie.

Ils sont beaux les cubains, non ?

Après un dîner rapide, on décide d’aller danser au Cafe Cantante. Ce club reçoit tous les samedis soirs la soirée Divina. On pénètre dans un grand club rempli de tables avec une scène et une piste de danse. Le Cuba Libre se boit dans des verres en plastique pendant que danseurs et chanteurs défilent sur scène sous les ordres d’un drôle d’animateur. Mini shorts, torses nus, grands décolletés et goumina sont de mises dans cet espace dédié aux garçons. Ça drague, ça danse, ça séduit, ça sent le sexe. Le cubain est très beau et il le sait. Il faut juste le savoir. La nuit se poursuit dans un tourbillon de rencontres, de rhum, de salsa enveloppés dans une chaleur harassante. On finira par dormir un petit peu.