Je suis ravie de vous parler de cette innovation Yves Rocher, apparue en mars 2015, au prix de lancement de 3,75 euros les 200ml ! Il passera à 6,60 euros en avril, on reste dans le très abordable…
Ce low shampoo s’inspire de la technique du no poo que je connaissais déjà, mais peut-être n’est-ce pas votre cas donc je vous en explique brièvement le principe.
Le no poo, terme qui signifie « sans shampooing » est une mode née aux Etats-Unis qui consiste à remplacer son shampooing par des produits lavants plus doux. Pourquoi se passer de shampoing ? Parce qu’ils sont souvent composés d’agents tensioactifs irritants tels que le SLS (Sodium Laureth Sulfates) Oui les fameux sulfates qui créent de la mousse. Cette démarche s’inscrit également dans une tendance écologique pour éviter de gaspiller trop d’eau et d’utiliser trop de produits chimiques.
On remplace le shampoing par de l’après-shampoing qui contient en réalité des agents lavants très doux. Mais cette technique ne s’improvise pas car il faut d’abord habituer son cuir chevelu à s’autoréguler en espaçant les shampooings d’au moins une semaine. Cette transition me réfrène… Ainsi que le gommage hebdomadaire à effectuer.
Mais Yves Rocher a trouvé une alternative ! Le low shampoo reste un shampoing… surprenant car, en raison de l’absence de sulfates, il ne mousse pas.
Il est composé d’extrait d’aubépine cultivée en agriculture biologique. Cet actif, intégré au sein d’une formule légère contenant plus de 99% d’ingrédients d’origine naturelle, est un puissant protecteur de la fibre capillaire.
Il a la consistance d’une crème, il est moins liquide qu’un shampoing.
Il est : sans sulfates, sans silicones, sans parabène, sans colorant.
J’ai été invitée à le tester lors d’une soirée en petit comité dans un adorable salon de coiffure du 17ème arrondissement : Coze.
Au bac la coiffeuse m’a appliqué le low shampoo, le plus surprenant est bel et bien l’absence de mousse. Elle m’a précisé qu’une noisette ou une noix (en fonction de l’épaisseur et de la longueur des cheveux) suffisait. En effet, il est très tentant d’en rajouter puisque ça ne mousse pas, mais c’est inutile, il agit très bien !
L’odeur est agréable et subtile, légèrement fleurie.
On peut effectuer deux shampoings si les cheveux sont sales ou si, comme moi, vous avez posé un bain d’huile ou un masque nourrissant Lush avant.
Inutile d’appliquer un après shampoing ensuite.
J’ai tout de suite senti que mes cheveux étaient propres car ils crissaient. Oui, pour être certaine qu’ils sont propres et bien rincés, le test ultime est auditif…
La coiffeuse m’a fait un très joli brushing un peu bouclé. J’ai été épatée par la sensation de légèreté et surtout par la brillance de mes cheveux.
Mais la question est : sont-ils aussi propres qu’après un shampooing classique ?
Oui, MAIS… ils restent propres moins longtemps. J’ai dû refaire un shampoing deux jours après alors que j’attends trois jours après mon rituel Lush.
Malgré ce petit bémol, j’ai définitivement adopté le Low Shampoo et je vous le recommande vivement ! Je ne l’utilise pas à chaque shampoing, mais en alternance avec mes soins habituels. J’ai d’ailleurs appris à cette occasion que tous les soins pour les cheveux Yves Rocher étaient sans silicones, j’en testerai donc certainement car la gamme « Réparation » et le vinaigre de rinçage à la framboise me tentent.
Le shampoing nous a été offert avec un joli bijou créé avec les couleurs d’Yves Rocher pour cette occasion par la marque Le Modjo du Gorille. Je l’aime beaucoup et l’ai adopté en version headband pour orner un chignon flou :
