Madmoiselle Julie joue la rédactrice en chef pendant une semaine sur notre blog. Aujourd’hui, elle nous parle de l’expo Tiki Pop. On s’envole avec elle vers l’Amérique et son rêve polynésien…
Il vous reste quelques jours encore, 10 exactement, pour découvrir la nouvelle exposition du Musée du Quai Branly à Paris : Tiki Pop – L’Amérique rêve son paradis polynésien. Elle rassemble 450 objets du mouvement Tiki Pop, qui a vu le jour dans les années 50 / 60 aux États-Unis, alors en pleine envie de renouveau au sortir de la guerre.
Ce mouvement faisait alors miroiter l’idée d’un paradis des mers du Sud, tropical et exotique, fait de statuettes Maori, de bars à cocktails, de coquillages ou de sculptures en bois. Tous les univers, de la mode à l’architecture en passant par la musique, la déco ou le cinéma, mettaient à l’honneur cette idée d’évasion, d’un ailleurs plus serein, où les fleurs tropicales, les fruits exotiques et les danseuses tahitiennes délivraient un message hédoniste.
Aujourd’hui, s’il revient plus ou moins sur le devant de la scène (en témoignent le retour de l’imprimé exotique et du motif ananas sur nos vêtements, cet été !), le mouvement Tiki a perdu de sa superbe. Depuis les années 80, son image s’est considérablement dégradée : autrefois véritable phénomène voire art de vivre, il est désormais considéré comme une tendance kitsch voire désuète. À tort, hélas !