Invitation au voyage dans les années 60 avec le dernier défilé Ralph Lauren ! La présentation de la collection printemps-été 2015 a eu lieu dans les célèbres studios d’enregistrement d’Abbey Road. Retour vers une époque colorée, fantaisiste et audacieuse sur une mélodie de “Love, love me do…”
Clin d’oeil aux années 60
Le défilé de Ralph Lauren présente des modèles colorés aux imprimés fantaisistes et audacieux qui rappellent la dérision et l’anti-conformisme des années 60. L’univers de la collection est empli de musique et de joie : le studio d’enregistrement a contribué à mettre en scène, en sons et en lumière cette ambiance. Pour ceux qui ne le savent, le studio d’Abbey Road est le studio où les Beatles ont enregistré leur célèbre album “Eponymous”. C’est donc sur une toile de fond musicale et artistique, jouée par le groupe de musique Zénon & The Stoic, que les mannequins Ralph Lauren présentent cette nouvelle collection. Celle-ci comporte majoritairement des jupes et des robes pour célébrer une féminité colorée mais qui demeure cependant structurée dans ses formes : sous la fantaisie, le classique demeure. Les pièces de la collection expriment l’audace et la joie des années 60 grâce aux couleurs pastels des robes, aux imprimés fantaisies et aux carreaux.
L’élégance de Ralph Lauren
La fantaisie de la collection Ralph Lauren m’a, de prime abord, surprise car ce créateur m’avait plutôt habitué à des coupes et des imprimés très classiques. Cependant, en y regardant de plus près, structure, coupes nettes et formes simples forment l’architecture de chaque pièce. Chacune de ces tenues expriment l’élégance suprême, dotée d’une touche de modernité et de fantaisie qui permet à la femme Ralph Lauren d’incarner un style “Rétro London” moderne et parfaitement revisité. J’ai beaucoup aimé la façon dont Ralph Lauren a illustré les années 60 à travers ses créations. Selon moi, il a su exprimer l’audace, la folie, le besoin de changement de ses années tout en n’omettant pas l’aspect très classique et réglementaire de ces années qui cherchaient un équilibre entre l’austérité et la folie colorée. Chapeau bas, donc, au créateur qui a su nous emmener dans l’univers profond et intense des années 60, le temps d’une musique, le temps d’un défilé, le temps d’une collection…