En fondant Comtesse Sofia, ses créateurs, ont voulu, rendre hommage, à travers leurs foulards, à une grande femme de lettres française, la Comtesse de Ségur ou de son vrai nom Sofia Rostopchine. La femme Comtesse Sofia, comme la Comtesse de Ségur intègre adroitement son héritage issu de cultures et de traditions différentes. Aujourd’hui nous vous invitons à embarquer avec nous, à la découverte de cet héritage, grâce à un retour en arrière, dans l’histoire et la vie de la Comtesse, direction la Russie de la fin du 18ème siècle, où la jeune Sofia vient de voir le jour.
La femme Comtesse sofia, Foulard Montmartre Blues
Une enfance en Russie
Vous voilà ainsi à Saint Pétersbourg en 1799, au sein d’une famille noble où le père, Fédor Rostopchine est lieutenant général d’infanterie et ministre des affaires étrangères du tsar Paul 1er.Dans cette famille une petite fille vient de naître, Sofia. Son éducation sera celle des enfants de l’aristocratie russe, principalement axée sur la maîtrise des langues étrangères, ce qui lui permettra de parler, à l’âge adulte, cinq langues dont le français. De cette enfance russe, Sofia gardera de nombreux héritages, perceptibles dans ses contes.
Saint Pétersbourg
Source: Laurent Baheux, Word press
Arrivée et mariage en France
Suite à l’exil de son père en France, Sofia quitta, en 1817, la Russie pour la France. En effet, disgracié par le Tsar, à la suite de l’incendie de Moscou, son père ne put rester en Russie victime de l’hostilité populaire. A son arrivée en France Sofia fit alors la connaissance du Comte Eugène de Ségur qu’elle épousa. Ensemble ils eurent 8 enfants, néanmoins, son mari la délaissa très vite pour d’autres, ne lui rendant visite plus qu’occasionnellement. La Comtesse reporta alors tout son amour sur ses enfants et petits enfants auxquels elle consacra toute sa vie.
La Comtesse de Ségur, Femme au style inimitable,
Source: Le coin des poètes
Une grande femme écrivain
La Comtesse débuta sa carrière d’écrivain très tardivement alors qu’elle avait déjà cinquante ans. Ce sont ses petits enfants qui lui ont inspirés cette vocation puisque c’est pour eux qu’elle avait commencé à écrire des histoires courtes inspirées de la vie quotidienne dans de bonnes familles. C’est en regroupant ses contes qu’elle mis alors en forme son premier ouvrage, connu aujourd’hui sous le nom Les nouveaux Contes de fées .
Les malheurs de Sophie, oeuvre clé de la Comtesse
Source: Livraddict
La bibliothèque rose
A la même période Louis Hachette mettait en place une collection d’ouvrages destinés à l’enfance : la bibliothèque rose. Il cherchait pour cette dernière des écrivains de talent pour écrire des contes capables de distraire les enfants dans les trains. Très vite mis en contact avec la Comtesse il vit dans cette dernière la meilleure partenaire pour lancer cette collection. C’est ainsi que la Comtesse publia ses contes destinés à ses petits enfants. Elle est considérée aujourd’hui comme l’initiatrice de cette collection et le succès fut immédiat dès le début de leur collaboration, faisant ainsi de la Comtesse de Ségur la première femme a connaître un tel succès littéraire. Les Petites Filles modèles (1858), les Mémoires d’un âne (1860), les Malheurs de Sophie (1864), le Général Dourakine (1866),.. feront partie de ses romans les plus célèbres. Bien que très moralisateurs et mettant en scène un ordre moral qui a beaucoup évolué depuis, nous sommes encore très nombreux, à chaque génération, à se régaler de ses contes aux personnages attachants.
Une femme moderne
Vivant séparée de son mari, la Comtesse était aussi et surtout une femme indépendante et moderne. Si ses contes et son éducation étaient très traditionnels, son rôle de mère très affirmé, cette dernière n’en était pas moins une femme forte qui s’est notamment battue pour la reconnaissance de ses droits d’écrivains et le versement direct de ceux-ci sans l’intermédiaire de son mari. C’est précisément cette double facette de la personnalité de la Comtesse qui nous a fasciné et beaucoup inspiré chez Comtesse Sofia pour créer nos plus beaux foulards, emprunts à la fois de cet héritage traditionnel qui était le sien mais aussi de cette très grande modernité qui la caractérisait.
Foulard, Impressions Pont des Arts, Comtesse Sofia
En espérant que vous avez plongé avec plaisir à nos côtés dans ce petit voyage à travers l’histoire,
A bientôt,