Le foulard ‘Afternoon on Carmine Street‘, comme chacun de nos foulards, est tiré d’un moment précieux dans la vie de la Comtesse Sofia. Voici l’histoire de cet instant.
Explorez Carmine Street vous-mêmes avec Google Maps
« Être libre, enfin. Une pause, une rupture dans une journée dont les heures filent comme du sable entre les doigts. Un moment qui n’appartient qu’à vous.
Quitter Soho et se diriger d’un pas vif vers Carmine Street. Apercevoir en coup de vent la fresque vivante de couleurs qui jonche la piscine, celle de Keith Haring.
Saisir le regard des passants avec le vermillon vibrant qu’on a au coup. Leur rendre impertinemment ce regard, droit dans les yeux. L’un d’entre eux échange un sourire plaisant avec vous.
Détacher ses yeux, rien qu’un instant, du trottoir new-yorkais, pour apprécier le ciel. C’est comme s’il faisait éternellement beau, ici. La lumière se miroite dans vos cheveux et vos joues semblent teintées par les délicates roses qui encadrent votre visage. Les couleurs pourpres soulignent subtilement vos lèvres, aujourd’hui.
La chaleur bienvenue des rayons du soleil qui s’échouent sur vos épaules se répand dans tout votre corps.
Le Grey dog café.
« Juste un thé rouge, s’il-vous plaît; un Ceylon. Merci. »
Vous pouvez lâcher prise ici. N’ayez crainte, votre foulard carmin est votre douce armure contre la ville: vous trouvez refuge derrière sa laine souple.
A peine quelques mètres plus loin, un flot de familles brésiliennes se déverse de Notre Dame de Pompéi sur un fond de cloches sourdes, serrés en petits groupes.
Gardez toujours ce moment en vous, quelque part. »
Le sketch du petit carnet est inspiré des bâtiments rouges vifs type Manhattan de Carmine Street
Le grey dog, au numéro 33
L’église Our lady of Pompeii (Notre Dame de Pompéi), au croisement principal, photographié par Michael Dorn
« Unoppressive Non-Imperialist Bargain Books » (Livres non-oppressifs et non-impérialistes d’occasion), la librairie, au numéro 34
Une photo de la rue en 1982
Afternoon on Carmine Street, le foulard