L’influence de l’enfance de l’artiste

L’artiste suisse présenté par la galerie commines posant sur ses œuvres les initiales CC couche sur le papier ce qu’il nomme le moi profond.

Nous pouvons imaginer la proposition d’un parcours pour découvrir qui se cache derrière ces deux lettres. Ce que l’on sait de l’auteur : il a eu une enfance agitée sur fond de tension économique familiale. Si nous ouvrons un peu les yeux, sa présence se ressent dans ses œuvres sorte de journal intime touchant. Et si cc était cymba, accompagné dans sa vie par Jean, le fidèle ami ?

Cymba nous présente l’univers dans lequel il évolue et ce qu’il ressent. Il a l’âme voyageuse comme s’il ne se sentait pas à sa place et que ce qui l’environne avançait sans lui. A-t-il l’impression de passer à côté de sa vie si bien que l’envie d’un ailleurs est plus forte ?

Cc se dévoile au travers de Cymba

L’enfance présentée est marquée par les dessins animées et les contes de sa génération. N’avons-nous pas l’impression de voir la famille barbapapa, une petite souris verte ou encore le grand méchant loup ? Le début de vie du personnage cymba, un double de l’artiste, est ponctuée de violence, d’une envie d’échapper à sa condition et de rêves salvateurs.

Chacun d’entre nous pouvons nous retrouver dans ses œuvres contemporaines qui nous touchent par la démonstration de sa vulnérabilité.  L’exposition nous invite à méditer sur l’impact de l’enfance sur ses rêves, devenus adultes.

Où découvrir le talent de l’artiste ?

Cc expose jusqu’au 20 novembre à Paris à la Galerie Commines, au 18 rue commines.

Les œuvres sont disponibles à l’achat.

Sophie TAGEL